Le Nobel à Dylan: dynamite ou pétard mouillé?

par | 16.10.2016 | En accès libre, Le bruit du temps, Slobodan Despot

Alors que l’humanité n’a jamais été aussi proche de son suicide nucléaire, l’Académie suédoise vient de nous gratifier d’un moment bienvenu de franche poilade. Le 13 octobre 2016, elle a attribué le prix Nobel de littérature à Bob Dylan, répandant du même coup la désolation dans les milieux littéraires du monde entier.
Eric Neuhoff, pâle de rage, pronostique dans le Figaro que «Francis Lalanne va postuler pour l’an prochain» tandis que dans un registre carrément dogmatztique, Alain Finkielkraut affirme que «Bob Dylan n’a rien à voir avec la littérature», car la littérature, précise-t-il, «c’est des livres qu’on lit» et non «des chansons qu’on écoute». Venant d’un académicien français, cette définition tracée au cordeau devrait clore tout débat.

A moins qu’on se fiche de l’Académie française (laquelle, en matière de choix loufoques, s’y connaît aussi un peu). Auquel cas, il faut bien souligner que le problème du Nobel à Dylan ne tient nullement à Dylan, mais uniquement à Nobel. Et quand je dis Nobel, je pense évidemment au jury du prix et non au chimiste qui l’a fondé. Il ne faut surtout pas confondre le grand savant Alfred Nobel avec les clampins qui gèrent sa légation. Si M. Nobel avait tâtonné dans ses expériences comme ses comités choisissent leurs lauréats, il eût sans doute sauté avec son labo avant d’avoir inventé la dynamite.

Dylan & Dylan

De même ne faut-il pas confondre Dylan (Bob, alias Robert Zimmermann) avec Dylan (Thomas), le poète gallois et donc alcoolique qui mourut trop jeune en 1953, et dont Bob a emprunté le prénom pour s’en faire son nom de scène, bien qu’il l’ait nié pendant quarante ans. «Les trucs de Dylan Thomas, j’en ai lu, et ils n’ont rien à voir avec les miens», disait-il au début de sa carrière. De même que les trucs de Bob, selon Alain, de l’Académie français, n’ont rien à voir avec la littérature. C’est pourquoi il ne faut pas les confondre. Si le Nobel avait couronné l’autre Dylan (Thomas), de son vivant ou par contumace, nul n’y eût trouvé rien à redire, ni à relire, du moment que personne hors du pays de Galles ne l’avait vraiment lu. C’est comme pour Wisława Szymborska. Avez-vous lu Wisława Szymborska? Savez-vous même comment cela se prononce? Non, bien entendu. Elle a pourtant décroché le Nobel de littérature 1996 pour son œuvre poétique, qui n’est peut-être pas plus fournie que celle de Bob, mais qui a l’avantage d’être imprimée plutôt que gravée sur disques, et donc d’être infiniment plus confidentielle.

Si le Nobel de Wisława vous a échappé, vous avez sans doute entendu parler de celui qui couronna le clown Dario Fò l’année suivante (1997). Là encore, peu de «livres qu’on lit», mais la pressante et pesante présence sur scène d’une œuvre satirique et sardonique qui eût été considérée comme du simple activisme politique sur planches si son auteur n’avait pas été d’extrême gauche. Car l’extrême gauche, aux yeux des académiciens suédois, c’est de l’art en soi. Du dadaïsme appliqué.

Pour une fois, cette année-là, Dario le clown a soulevé de la poussière au-delà des frontières de son pays; et il y est retourné — à la poussière — le jour même (+ 13.10.2016) où le jury scandinave distinguait Bob le baladin barbichu de la contreculture américaine. Apoplexie d’étonnement, crise de jalousie ou simple passage de flambeau?

Les esprits placides concluront au hasard du calendrier, les imaginatifs y verront un signe: la confirmation d’une continuité dans la provocation, du côté de Stockholm. Certes, l’Académie suédoise a pour devise Snille och Smak, «le Génie et le Goût», mais elle ne précise pas si le goût en question est bon ou mauvais. Elle laisse cela à l’appréciation du comité. Quant au génie… Si elle en manifeste un, c’est bien celui que Neuhoff a immédiatement repéré: «…cette manie qu’ont les plus vénérables institutions de se prendre soudain pour des nids de subversion.»

Evolutions cancéreuses

Eh oui : le scandale du Nobel à Dylan ne concerne que Nobel. Ou presque. Nous reviendrons à Dylan en fin de partie.

Comme le dit Finkielkraut: «la musique de variété et de rock a chassé du territoire de la musique la musique (classique)… et voilà qu’elle est en train de coloniser le reste de la culture». Dylan est certes, à la base, un barde, mais c’est surtout devenu une industrie. A l’heure où la lecture se perd, dit-on, un prix littéraire ne devrait-il pas, d’abord, inciter à la lecture plutôt qu’au streaming?

Ce que reproduit ce comité, sous une forme bénigne, c’est la dérive commune des institutions d’une société en phase terminale. Elles se mettent toutes, à un moment donné, à faire autre chose que ce pourquoi elles existent; elles deviennent des tumeurs cancéreuses. La Poste suisse vend des sucreries ou des services bancaires tandis que sa mission de base s’effiloche, ralentit, renchérit et finit par être «outsourcée». L’armée italienne est devenue une organisation humanitaire: elle ne défend plus ses frontières mais aide au contraire les clandestins à les franchir. En France, le ministère de la Culture devient une vitrine à pétasses qui ne lisent rien, tandis que l’Education nationale met en place le désapprentissage du français écrit et la déculturation des indigènes. Les hôpitaux compensent leurs couacs médicaux par des cellules d’accueil et d’accompagnement, les tribunaux et les prisons (on l’a vu dans Antipresse 45) se prennent pour des confessionnaux voués à la rédemption des pécheurs, tandis que ceux qui sont payés pour œuvrer justement à cela — les prêtres, pasteurs et autres «autorités spirituelles» — se muent en travailleurs sociaux. Les polices se veulent rassurantes et «cool», les cuisiniers vous promettent des expériences mystiques, les musées investissent des millions dans les gadgets technologiques en laissant décrépir à fond de cave des trésors fabuleux et les fabricants de voitures se font les champions de l’environnement. Bref, comme l’a prédit Dutronc, tout le monde rêve d’être une hôtesse de l’air et tout le monde finit dans ce que j’ai appelé le syndrome du boucher végétarien.

La fonction réelle du Nobel

Pourquoi le Nobel échapperait-il à cette tendance? Et pourquoi s’en prend-on toujours au comité littéraire quand d’autres récompensent ou favorisent des dérives politiques ou économiques aux conséquences autrement plus graves. Ne vient-on pas de donner le Nobel de la Paix à un homme de guerre, le président colombien Santos, alors même que son référendum sur la paix avec les FARC venait d’échouer? Et encore, on a évité bien pire : «Al-Nosra Fabius» figurait parmi les candidats «qui avaient leurs chances»!

Tout cela n’est rien en comparaison du «prix d’encouragement» accordé sur parole à M. Obama. Ce Nobel aura été moins une incitation à la bonne conduite qu’un alibi pour Armageddon. Ainsi que le résume le grand journaliste australien John Pilger:

«En 2009, à Prague, le président Obama… a promis de “débarrasser le monde des armes nucléaires”. Les gens applaudissaient, pleuraient même. Les médias vomirent un torrent de platitudes. Et Obama reçut par la suite le prix Nobel de la Paix.

Or tout était faux. Il mentait. L’administration Obama n’a fait que construire davantage d’armes nucléaires, de têtes nucléaires, de systèmes de projection nucléaires, d’usines nucléaires. Le budget des têtes nucléaires a explosé sous Obama davantage que sous n’importe quel autre président.»

Sans oublier son rituel hebdomadaire d’assassinat:

«Décrit par l’éditorialiste du “Guardian” comme “amusant, charmant, avec une “coolness” qui écrase pratiquement tout autre homme politique”, Obama a envoyé l’autre jour des drones tuer 150 personnes en Somalie. Il tue d’habitude le mardi, selon le “New York Times”, le jour où on lui donne à signer une liste de candidats à la mort par drone. So cool.»

Voilà une dérive autrement plus grave qu’un prix de littérature décerné à un juke-box. En sept ans, le comité a eu le temps d’apprécier l’énormité de son erreur. Il n’a pipé mot. En sept ans, nos médias de grand chemin auraient aussi eu l’occasion de s’interroger sur une distinction déplacée. Ils se sont tus obstinément. Tout à l’opposé du bruit qu’ils firent en réclamant le retrait du Nobel (de littérature!) de Günter Grass après qu’il eut traité Israël de menace à la paix mondiale.

Soyons clairs. La mission des petits pays blonds sur le rivage est de l’Atlantique, de la Belgique au Cap Nord, est d’assurer une façade civilisatrice au système de prédation planétaire dont ils sont le cœur mais non la tête. Ils hébergent les parlements, les institutions scientifiques et culturelles, les ONG humanitaires et l’essentiel de l’appareil idéologique présentable. Ils entretiennent une social-démocratie de bon aloi, veillent à l’ouverture des frontières aux migrants du Sud tout en garantissant la fermeture aux cousins de l’Est. Ils parlent l’anglais comme ils respirent. Ils sont la dague du seppuku de l’Europe historique et de son nivellement en parking de supermarché américain. A d’intéressantes exceptions près, les choix des Nobel «idéologiques» (Paix, Littérature, Economie) reflètent ce rôle de house niggers blancs qu’ont les nations blondes de l’est du bassin atlantique.

Quant à Bob…

Tout cela étant posé, revenons au lauréat. La littérature est d’abord orale et ensuite écrite. La littérature est d’abord vie et ensuite restitution. Et la littérature, surtout, est poésie avant d’être prose. Si le Nobel est un prix universellement reconnu récompensant la littérature pour sa dimension universelle, la poésie de Bob Dylan l’a amplement mérité. Il a ravivé un poignant foklore de l’Amérique laborieuse, humble et candide, libre de par son dénuement absolu. Il a écrit le livret d’une rébellion toute en paradoxes, à la fois dressée contre l’inertie de l’ancien et l’inhumanité du moderne. Il a contribué à former la génération la plus intéressante et la plus dangereuse de l’histoire américaine, qu’on n’a pu amortir qu’avec des tonnes de stupéfiants.

Le péché de cette génération aura été de noyer dans le fric et le show-business l’échec de sa révolution morale et sociale, et Bob n’y a pas échappé. Ici se rompt le lien organique entre des mots et un destin qui signale les poètes absolus. Le Nobel à Bob arrive quarante ans trop tard, au moins.

C’est pourquoi mon éloge vient de la raison et non du coeur. Nombre des poèmes de Dylan sont plats et peu chantants. Sa voix de bique m’ennuie autant que ses arrangements. Il ne serait sans doute jamais devenu une star de grand public si d’autres n’avaient pas donné à ses chansons l’envol mélodique qui leur manquait: les Byrds pour Mr. Tambourine Man ou Hendrix pour All along the Watchtower. La version Clapton de Walk out in the Rain vous tire des larmes alors que le texte rase le sol. Quant à l’un de ses plus beaux poèmes lyriques, Simple Twist of Fate, il est sublimé par son ex-compagne Joan Baez, elle-même évoquée dans la chanson, qui revient sur leur rupture dans un autre chef-d’œuvre: Diamonds and Rust. Des diamants et de la rouille.

C’était au début de leurs carrières. «Le phénomène brut de décoffrage,/Le vagabond à l’état pur» qu’était Dylan s’était «égaré dans (ses) bras». Temporairement perdu en mer,/La madone était à toi gratis, lui rappelle-t-elle en évoquant un amour à la vie et à la mort d’où il s’était, selon elle, carapaté sans gloire:

A présent je te vois, debout,/Des feuilles mortes qui tombent tout autour/Et de la neige dans tes cheveux/Tu souris par la fenêtre/De cet hôtel sordide/Sur Washington Square/Notre souffle fait des nuages blancs/S’entortille et flotte dans l’air/Pour ce qui me concerne personnellement/ Nous aurions pu mourir tous deux là, à cet instant.

Mais ils ne sont pas morts là, à cet instant. Les révolutionnaires qui ne moururent ni d’amour ni au combat sont devenus de plus en plus populaires, de plus en plus titrés, de plus en plus riches. Leur cause est devenue un commerce. Grâce à leur révolution culturelle, si artistiquement réussie qu’elle soit, le pouvoir de l’argent s’est débarrassé de ses derniers carcans moraux et coutumiers.

Le vagabond Bob Dylan «pèse» aujourd’hui dans les 180 millions. Un de plus ou un de moins, le remarque-t-il même? A l’heure où j’écris, il n’a toujours pas commenté son prix. Signe de morgue ou d’embarras? Sartre, qui était par ailleurs une crapule, avait eu la cohérence de refuser cette récupération. Mais Sartre vivait selon des idées. Le Nobel de littérature récompense désormais des idées dont on vit. Et si les mots de Dylan sont bien des diamants, ils se présentent dans un écrin de rouille.

  • Article de Slobodan Despot paru dans la rubrique «Le bruit du temps» de l’Antipresse n° 46 du 16.10.2016.

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