Un média tel que le cinéma m’a toujours fasciné. Son pouvoir de persuasion est si grand que cela en devient perturbant. De plus en plus, nous vivons dans un monde de médias. La réalité qui nous entoure est dictée par ce pouvoir, qu’il soit médiatique, virtuel ou autre. La Conspiration des ténèbres traite du pouvoir hypnotique d’un média particulier, le cinéma, sur l’esprit humain. Je crois qu’à travers ce roman, j’ai essayé de dire que le cinéma et tous les autres médias s’apparentent au mythe de Frankenstein. Nous les avons inventés. Maintenant, ils nous échappent, nous égarent, nous trahissent et nous manipulent…
— Theodore Roszak, «J’écris contre les dangers de la science», Le Figaro, 17.4.2008.