J’ai traité plusieurs centaines de patients. Parmi ceux qui étaient dans la seconde moitié de leur vie — c’est-à-dire les plus de 35 ans — il n’y en a pas eu un dont le problème en dernier ressort ne fût pas de se trouver un regard religieux sur la vie. On peut dire que chacun d’entre eux est tombé malade parce qu’il avait perdu ce que les religions vivantes de tous les temps ont donné à leurs adeptes, et qu’aucun d’entre eux n’a vraiment été guéri tant qu’il n’avait pas retrouvé ses repères religieux.
— Carl Gustav Jung