«Le mal naît où le jugement s’arrête, le refus de juger ne manque de favoriser le mal, le mal s’arme de nos respects et pour en imposer à la raison, seule en état de le confondre. Où l’on s’incline et se prosterne, c’est en définitive le mal qu’on adore et les profanateurs sont l’honneur de l’espèce humaine dans la majorité des cas, mais l’ordre a toujours trop de crimes à se reprocher pour endurer l’audace et tolérer un esprit d’examen dont il est la victime désignée. Le peuple ne voit donc le mal où le mal se situe, l’ordre et la foi qui double l’ordre l’en écartent, le mal est projeté sur des objets ou sur des hommes qui n’en peuvent mais et dont le bris ou le massacre n’arrangera pas les affaires, mais permettra du moins aux rages impuissantes de se décharger.» — Albert Caraco, «Du mal en tant […]
Le poison mortel: droit à mourir ou droit à tuer?
Désormais, en France, les «médecins» seront autorisés à tuer une personne sur la simple expression orale d’un désir de mourir. Mais l’expression du désir de mourir ne fait-elle pas partie de phases de la vie? Quand on dit: «je veux mourir», cela ne veut-il pas pas dire plutôt: «ne m’abandonne pas?»