Tout se trouve, Lucilius, hors de notre portée. Seul le temps est à nous. Ce bien fuyant, glissant, c’est la seule chose dont la nature nous ait rendus possesseurs: le premier venu nous l’enlève. Et la folie des mortels est sans limite: les plus petits cadeaux, qui ne vaslent presque rien et qu’on peut facilement remplacer, chacun en reconnaît la dette, alors que personne ne s’estime en rien redevable du temps qu’on lui accorde, la seule chose qu’il ne peut pas nous rendre, fût-il le plus reconnaissant des hommes — Sénèque, Apprendre à vivre. Choix de Lettres à Lucilius (éd. Arléa) Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
«L’école de la chair» de Mishima
En submergeant le Japon, la Modernité a secoué un antique édifice de règles et de traditions. Pour le meilleur ou pour le pire? Le roman de Mishima laisse la question délicatement et douloureusement ouverte.