« Les hommes que le peuple devrait élire pour le représenter sont trop occupés pour assumer ce travail. Le politicien, en revanche, n’attend que ça. Il est la pestilence des temps modernes. Ce qu’il nous faudrait essayer de faire, ce serait d’aborder la politique à un niveau aussi local que possible. Garder les politiciens assez près pour pouvoir les rosser. Les villageois qui s’assemblaient au pied de l’arbre à palabres pouvaient également pendre leurs politiques à ce même arbre. Il est terrible de voir combien peu de politiciens sont pendus de nos jours. » — G. K. Chesterton, 1921. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Le cerveau contre le cœur du monde
Dans l’altercation opposant Donald Trump au président colombien au sujet des migrants, tout le monde — y compris les alter-médias — a pris le parti de «l’homme fort» sans même vérifier où est le vrai problème. Si l’on y regarde de plus près — depuis la Colombie même —, les choses prennent un aspect très différent. Par-delà le mépris de la vérité, c’est une vision parfaitement inhumaine que le monde «avancé» semble promouvoir.