« Nos êtres se changent en machines désirantes parce qu’ils ne sont que la production manufacturée de l’industrie du désir. Il faut les voir, ces petits hommes déjà vieillis sous le fard des U.V. dont on ne saura plus jamais s’ils ont quinze ou cinquante ans, qui hantent les sous-sols des clubs échangistes et dont le pseudo-désir s’affole en réalité à la vue ou au contact de hasard du moindre lambeau de chair que rien ne magnifie plus dans cette ambiance lézardée de Ninive qui va chuter. Rien de neuf en effet là-dedans, tout semble en ordre depuis la plus haute Antiquité. Rien de neuf sinon l’hypertrophie du modèle… » — Jacques de Guillebon, Nous sommes les enfants de personne (éd. Xenia) Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Au pays du Soleil indolent
Le Japon est-il le laboratoire ultime de l’utopie technologique ou une preuve de résistance à l’extinction des traditions et des identités? C’est l’interrogation qui m’a animé tout au long de ce voyage. Je ne prétends pas y apporter de réponse, mais je peux proposer un chemin de méditation. Qui, dans ce pays d’ombres et de lumières, s’incarne forcément aussi en images.

