« Nos êtres se changent en machines désirantes parce qu’ils ne sont que la production manufacturée de l’industrie du désir. Il faut les voir, ces petits hommes déjà vieillis sous le fard des U.V. dont on ne saura plus jamais s’ils ont quinze ou cinquante ans, qui hantent les sous-sols des clubs échangistes et dont le pseudo-désir s’affole en réalité à la vue ou au contact de hasard du moindre lambeau de chair que rien ne magnifie plus dans cette ambiance lézardée de Ninive qui va chuter. Rien de neuf en effet là-dedans, tout semble en ordre depuis la plus haute Antiquité. Rien de neuf sinon l’hypertrophie du modèle… » — Jacques de Guillebon, Nous sommes les enfants de personne (éd. Xenia) Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Pour en finir avec le terrorisme
On dit souvent qu’il y a manière et manière de faire la guerre. Il y a la bonne, celle, par exemple, respectant le droit de la guerre, et l’autre, celle ne le respectant pas. Le terrorisme se rattacherait à cette manière illicite de faire la guerre. Mais cela suffit-il à le définir?