Les hommes sont à la fois libres et noués, plus libres qu’ils ne le souhaitent, plus noués qu’ils ne le discernent, la foule des mortels se composant de somnambules et l’ordre n’ayant jamais intérêt à ce qu’ils sortent du sommeil, parce qu’ils se rendraient ingouvernables. L’ordre n’est pas l’ami des hommes, il se borne à les régenter, rarement à les policer, plus rarement encore à les humaniser. L’ordre n’étant pas infaillible, c’est à la guerre qu’il appartient un jour de réparer ses fautes, et l’ordre les multipliant de plus en plus nous allons à la guerre, la guerre et l’avenir semblent inséparables. — Albert Caraco, Bréviaire du Chaos. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
La sauvagerie civilisée ou la guerre de 70
Flaubert avait déjà tout dit. Notre époque était déjà en germe dans la sienne. Et donc la sienne était déjà plus ou moins la nôtre. Encore faut-il savoir lire dans son époque, interpréter les signes des temps.

