Dans un discours effarant tenu il y a quelques jours à Bormes-les-Mimosas, le président français, tout juste revenu de vacances sur la Côte d’Azur, annonçait qu’il entendait faire «payer le prix de la liberté» à son peuple. Notre correspondant lui répond d’emblée dans cette lettre ouverte: ce sera sans nous!
Ce que la Guerre froide nous cachait
En ce temps-là, Éric Werner était antisoviétique, voire atlantiste. Comme Raymond Aron, comme Camus. Et, dans leur époque, ils avaient raison: la liberté était bien «ici». Comment auraient-il pu deviner la vilaine plaisanterie que l’histoire allait leur jouer?