«Sans le recul, point d’objectivité, mais tous les faibles vous diront que reculer c’est déserter, que définir c’est les trahir et que planer au-dessus du néant c’est manquer à son devoir d’homme, l’homme n’étant plus éternel — selon les faibles — mais actuel et comme jeté dans le monde, un avec tous les misérables (et d’autant plus qu’il nous le semble moins). La servitude a trouvé de nouveaux apologistes, cela nous promet un bel avenir et l’on a sujet de trembler pour nos petits-neveux écrasés sous une montagne de sophismes que les contemporains entassent.» — Albert Caraco, Le tombeau de l’histoire Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Le «temple bionumérique» d’Andreï Foursov (1)
Qui sont les vrais seigneurs de la civilisation globale à l’heure de l’internet? Comment règnent-ils? Peut-on encore parler de capitalisme et des rapports d’exploitation classiques? Comment, de manière générale, les milieux savants russes voient-ils l’Occident et l’évolution du monde moderne? Cet entretien visionnaire et parfois stupéfiant de franchise permet de s’en faire une idée.