Pain de méninges
Un scintillement hypnotique
Un média tel que le cinéma m’a toujours fasciné. Son pouvoir de persuasion est si grand que cela en devient perturbant. De plus en plus, nous vivons dans un monde de médias. La réalité qui nous entoure est dictée par ce pouvoir, qu’il soit médiatique, virtuel ou... Lire la suiteLe rôle de la femme
La femme est plus liée avec l’âme du monde, avec les forces élémentaires premières, et c’est par la femme que l’homme communie avec elles. La culture masculine est trop rationaliste, elle s’est trop éloignée des mystères immédiats de la vie cosmique et elle y revient à travers la femme. Les femmes jouent un grand rôle dans le réveil religieux de notre temps. — Nicolas Berdiaev, Le Nouveau Moyen Âge (1924), p. 80.
Le paradoxe du courage
Le courage est presque une contradiction dans les termes. Il s’agit d’un fort désir de vivre qui prend la forme d’une volonté de mourir. «Celui qui perdra sa vie la sauvera» n’est pas une formule mystique destinée aux saints et aux héros, mais un conseil de tous les... Lire la suiteL’arbre de la Liberté
C’est tout de même ahurissant de penser à l’inexplicable survie du régime républicain… Atrophie universelle des intelligences, avachissement inouï des caractères, exécration endémique de la Beauté et de la Grandeur, obsèques nationales de toute autorité humaine ou... Lire la suiteHomo technicus
Étrangers aux langues anciennes, au mythe Grec, au droit romain, à la Bible et à l’éthique chrétienne, aux moralistes français, à la métaphysique allemande, à la poésie du monde entier. Nains quant à la vie véritable, Goliaths de la technique — et pour cette raison... Lire la suiteA rebours
Au lieu d’humaniser la technique, l’homme moderne préfère techniciser l’homme. — Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie
L’ordre et le sommeil
Les hommes sont à la fois libres et noués, plus libres qu’ils ne le souhaitent, plus noués qu’ils ne le discernent, la foule des mortels se composant de somnambules et l’ordre n’ayant jamais intérêt à ce qu’ils sortent du sommeil, parce qu’ils se rendraient ingouvernables. L’ordre n’est pas l’ami des hommes, il se borne à les régenter, rarement à les policer, plus rarement encore à les humaniser. L’ordre n’étant pas infaillible, c’est à la guerre qu’il appartient un jour de réparer ses fautes, et l’ordre les multipliant de plus en plus nous allons à la guerre, la guerre et l’avenir semblent inséparables. — Albert Caraco, Bréviaire du Chaos.
Trahison céleste
Lorsqu’il arrive qu’un être fait pour la vie spirituelle et qui s’y est déjà consacré, passe — avec armes et bagages — dans le camp opposé, dans le monde de la vie extérieure et matérielle, cela représente pour la vie de l’esprit une perturbation énorme, quelque chose d’aussi grave qu’un cataclysme géologique pour la terre. C’est un grand dommage pour l’un et l’autre des deux ordres et un désastre sans pareil pour l’individu. Mais le pire de ce qui l’attend dans cette nouvelle vie où chaque heure est un enfer à part entière, consiste en ceci: cet homme cherche à introduire dans la vie extérieure, inconsistante et absurde, les critères et la logique d’un ordre spirituel. On peut imaginer la dysharmonie infernale que représente une telle vie. L’homme plane et se morfond dans ses peines, broyé entre deux meules géantes, entre ce qui n’est plus et ce qui ne peut […]