Qui a (vraiment) tué la presse papier?

par | 5.02.2017 | En accès libre, Le bruit du temps, Slobodan Despot

Qui a assassiné «L’Hebdo»? Qu’est-ce qu’on a oublié d’examiner durant l’autopsie? N’aurions-nous pas affaire à un tueur en série? Et autres mystères cachés dans les abattoirs de la presse…

Requiem non larmoyant

La Suisse romande parle français, consomme de la télévision et de la presse françaises, mais ne pense pas français. Elle ne pense pas non plus alémanique. Elle ne pense même pas tant «romand» que cantonal. Au milieu de ce creuset de particularismes, il y avait un magazine qui ambitionnait d’élever le regard par-delà les bocages, de relier le particulier à l’universel. L’idée était audacieuse, l’espace de manœuvre millimétré. Par-delà ses partis pris, L’Hebdo de Jacques Pilet instaurait un forum où la culture, la politique et les questions de société laissaient leurs couleurs locales au vestiaire. Un dress code chic selon les uns, snob selon les autres. Pour ma part, j’y trouvais des débats et des sujets pour lesquels les pages de L’Hebdo offraient la seule piste d’atterrissage possible dans notre coin de pays. C’était malgré tout un outil de désenclavement. Faut-il être myope pour se réjouir de sa disparition!

Mais je ne me joindrai pas au chœur des pleureuses. On m’a demandé un témoignage, non des condoléances.

Pour croître et durer, L’Hebdo n’avait que deux options: soit s’implanter fermement dans son pot, soit étendre son terreau. Il en a choisi une troisième en forme d’oxymore: l’internationalisme provincial. Il s’est arc-bouté sur une prédication européiste qui n’intéressait personne depuis 1992 et faisait sourire hors frontières, là où l’on vivait ces illusions plutôt qu’on ne les rêvait. Comme sa religion ne «vendait» plus, il s’est mis à vanter les terrasses de Suisse romande en parodiant L’Illustré. De fait, ce n’étaient pas les «sujets sérieux» qui fatiguaient le public, mais bien la rigidité mécanique et la ringardise de l’approche. L’Hebdo a connu une forte érosion de ses abonnés durant la dernière décennie sans jamais se remettre en question. Car ce n’était pas un désaveu: c’étaient juste des réacs qui n’avaient rien compris!

Ayant curieusement été coopté au «Forum des 100», j’ai assisté voici quelques années à un «petit déjeuner» organisé par Ringier. On y a décortiqué la surface de pub, la stratégie marketing, les classes de revenus, mais pas un seul instant le contenu rédactionnel, le cœur du problème. Je me suis dit alors que l’affaire était pliée. Le destin de L’Hebdo résume à lui seul la tragédie de l’idéalisme soixante-huitard dont il était l’un des derniers échos. A force de vouloir rectifier la raison des gens, il a été rectifié par la raison des chiffres.

Un debriefing à œillères

Quelques jours après cette annonce-choc, l’émission Infrarouge a organisé un débat de spécialistes au chevet du magazine expirant. Après l’avoir porté à bout de bras pendant quinze ans, son éditeur Ringier (allié à Axel Springer) a donc fini par le lâcher. Parce qu’il «ne reflète plus l’air du temps», estime Tibère Adler, l’ex-patron d’Edipresse. Alain Jeannet, le rédacteur en chef, pense que si le magazine a tenu si longtemps, ce n’est pas malgré son positionnement de gauche, mais grâce à ses «valeurs», à sa «vue de la société qui n’est pas forcément majoritaire». Tenir si longtemps avec des positions aussi marginales était carrément un «petit miracle», comme les intervenants ont proclamé à l’unisson.

A cet instant précis, le spectateur attentif pourrait se poser des questions. Quel est alors ce magazine ou ce journal non nommé qui correspondrait à une vision de la société «majoritaire»? Comment? Il n’existe pas? Mais pourquoi? Au lieu d’éponger quinze ans durant les pertes d’un magazine représentant des idées sans appui, ses éditeurs n’auraient-ils pas eu l’idée de le recadrer, voire de créer un titre non concurrent mais complémentaire, adressé justement à cette opinion «majoritaire» que L’Hebdo dédaignait? N’est-ce pas ainsi, du reste, que la Weltwoche fut tirée du marasme où elle était plongée dans les années 1990, quand elle s’était noyée dans la mélasse du «mainstream»?

L’appel de cette opinion dédaignée est pourtant bien réel. Il s’exprimait jusqu’au cœur même de l’émission, par la voie du canal des téléspectateurs, la «Parole citoyenne». Laquelle parole exprime avant tout le rejet du «politiquement correct» et la méfiance quant au contenu même de l’offre, ce contenu qu’on se refuse absolument à mettre en question. «Actuellement, la presse ne sert plus à rien, mis à part à faire peur et embobiner les gens», clamait ainsi la voix du peuple.

Mais il n’y avait personne pour l’entendre. La cause était entendue d’avance. L’Hebdo est tombé victime du «changement des habitudes de consommation de l’information» (Jeannet), nullement de l’inadéquation de son offre ni de l’incompétence de ses responsables.

Comme il est de rigueur par les temps qui courent, il fallait un «expert» pour légitimer l’autisme du milieu. Le Monsieur Loyal désigné était un professeur en «sciences de la communication» de l’Université, Patrick-Yves Badillot. Lequel nous a servi les évidences de service — érosion des lecteurs et effondrement de la publicité — qu’on connaît sans forcément être payé 15 ou 20 briques par mois. Sans oublier la vague inquiétude sur la qualité du débat démocratique et l’avenir de la démocratie: «Chaque fois qu’un journal disparaît, la qualité de l’information s’érode aussi». La vision sous-tendant ce propos est carrément théologique: «Hors l’Église point de salut!» Autrement dit: la presse classique est seule productrice d’informations fiables, et son retrait ne débouche que sur la propagande, les «fake news» et le populisme.

Le fait qu’il n’y ait eu, durant toutes ces années où L’Hebdo régna sans partage sur la culture politique en Suisse romande, aucun contrepoids au discours gauche bobo sur le marché suisse francophone, ou le fait que ce magazine encore un peu diversifié ait été sacrifié à la survie du politburo globaliste régional, à savoir le quotidien de censure Le Temps, semblent totalement échapper à la conscience de nos experts et à leur analyse. C’étaient pourtant, me semble-t-il, des données fondamentales du problème. Un public ulcéré par le mépris des journalistes, lassé d’une vision du monde systématiquement biaisée où il ne se reconnaissait pas, s’est naturellement détourné de cette presse de prêchi-prêcha et s’en est allé chercher son bol d’air frais dans l’anarchie de l’internet et des réseaux sociaux. Et les publicitaires, sans états d’âme, lui ont emboîté le pas.

Ceci n’est pas une explication exhaustive, mais au moins un paramètre de l’équation. Le paramètre, justement, qu’on a voulu éluder. En prétendant, notamment, que la désaffection de la «presse papier» était purement une affaire technique, un progrès inéluctable et sans retour vers le virtuel. Comment expliquer alors la vive résistance et même la remontée du livre papier par rapport aux e-books?

Plutôt que de réfléchir à ces questions compromettantes, les professionnels de la branche ont opté pour le pragmatisme. Les journalistes, espèce menacée, en réclamant leur mise sous protection de l’État (Ah! Ces veinards de collègues de la SSR qui profitent de la redevance universelle et obligatoire). Les éditeurs, en «diversifiant leurs sources de profits».

On nous a donc révélé que l’idéaliste Ringier, qui se présente par ailleurs comme un «collectionneur d’art zurichois» et non comme un requin d’affaires, a racheté d’innombrables sites utilitaires du type petites annonces et que son grand concurrent suisse Tamedia a fait de même. Des activités sans rapport avec l’édition, mais qui ont l’avantage de recapter cette même manne publicitaire qui a fui la presse. Autrement dit, les propriétaires de journaux eux-mêmes accélèrent l’agonie de leurs «fleurons» sur qui l’on verse ensuite des larmes de crocodile en invoquant la mise en danger du débat démocratique que ces mêmes «fleurons» se sont employés à censurer, canaliser et émasculer.

Tel est donc, au sortir de cette semaine funeste, le paysage après la bataille dans une des régions les plus riches du monde occidental. Et la perspective n’est guère plus entraînante. Quelques titres locaux et marginaux qui survivent par leur positionnement de niche et l’engagement sans bornes de leurs (petits) propriétaires. Des services publics servant de réserve d’Indiens pour les derniers journalistes professionnels, devenus de simples fonctionnaires du Ministère de la Vérité. Et un magma de publications internet plus ou moins fiables, plus ou moins orientées, plus ou moins rentables.

Est-ce vraiment la seule musique d’avenir pour ce pays qui a jadis servi de refuge et de dernier recours pour la vie intellectuelle en Europe?

Un antécédent exemplaire

A priori, cette triste affaire pourrait n’avoir qu’un intérêt régional. Mais l’affaire L’Hebdo n’est qu’un résumé en petit de l’assassinat du métier de journaliste par ses protagonistes mêmes.

Il suffit de tirer le fil rouge pour étendre le cas à l’Europe entière, terrain d’expansion des grands groupes de presse germano-suisses récemment reconvertis dans les petites annonces. Ainsi notre «collectionneur d’art zurichois», M. Ringier, s’est-il intéressé, ces vingt dernières années, à la presse dans les pays de l’Est. Dans la Serbie ruinée, il a racheté à bas prix le quasi-tabloïd Blic, puis son opposé diamétral le magazine NIN (Nedeljne informativne novine, «Journal d’information hebdomadaire»).

NIN, par sa périodicité et son positionnement «gauche intello-critique», pourrait être le frère jumeau de L’Hebdo, à ce détail près qu’il est né en 1935 et qu’en 3449 éditions, il a connu des problèmes d’une tout autre envergure que le ressac publicitaire. NIN, c’était, dans la Yougoslavie socialiste, le pôle le plus lu et le plus respecté de la pensée libre. C’était une institution du journalisme indépendant, au même titre et plus encore que le Canard enchaîné en France.

De quelle liberté la pensée pouvait-elle disposer dans un système totalitaire, me demandera-t-on? Eh bien, à voir le destin de ces deux demi-frères de la presse Ringier, il y a de quoi dissiper certaines idées toutes faites.

Le NIN d’avant Ringier était rompu aux luttes idéologiques. Il avait été interdit, mis sous tutelle, connaissait censures et contrefeux. Ses journalistes maniaient l’ironie, le sous-entendu et l’antiphrase, se jouant des règles du «politiquement correct» avec l’assentiment passif d’un pouvoir démonétisé.

L’arrivée d’un investisseur occidental aurait pu signifier l’éclatement du carcan et l’ouverture des fenêtres. La réalité fut exactement inverse.

En septembre 2009, peu de temps après leur rachat, le collectif des journalistes de NIN adressait une lettre solennelle à Michael Ringier dénonçant l’assassinat de leur titre.

Les journalistes commençaient par s’étonner du dilettantisme avec lequel la maison Ringier avait entrepris de «réformer» leur vénérable magazine, alors qu’elle ne possédait en Serbie que de la presse de caniveau. Puis ils décrivent une évolution cauchemardesque.

«Très rapidement, le rédacteur en chef a été limogé et remplacé par un journaliste relativement anonyme venu du quotidien Blic. Cette relève s’est faite pratiquement de nuit, sans un seul mot d’explication ou un communiqué pour les lecteurs…»

S’ensuit la description, dans un langage peut-être un poil trop riche pour la compréhension de M. Ringier, d’une suite d’«innovations» barbares, mufles et par-dessus le marché incompétentes, témoignant de méconnaissance (et de désinvolture) tant à l’égard du public que du métier.

Comme ailleurs, la politique de l’éditeur occidental aura été de simplifier la pensée, abrutir («dumb down») le contenu, «optimiser» les processus, notamment en remplaçant des professionnels chevronnés par des «blancs becs» arrogants venus du monde du tabloïd. Bref, la raison commerciale remplaçant l’éthique journalistique. Résultat:

«Après seulement quelques numéros, la qualité du NIN s’est effondrée au niveau le plus bas de ces dernières décennies, comme en témoignent les avis des collèges d’autres médias, mais également les nombreuses réactions négatives de nos lecteurs du pays et de l’étranger.»

Il fallait le faire, après 40 ans de communisme et une décennie de «dictature» sous Milošević… Concrètement, cela donne:

«Les thèmes sont mal choisis, les journalistes se voient imposer des listes d’interlocuteurs obligatoires, aucune conception rédactionnelle n’est discernable, en un mot, le NIN n’est plus aujourd’hui qu’un navire sans barreur. On nous cache les chiffres de tirage, mais vous y aurez certainement accès, et vous pourrez vérifier nos affirmations par ce biais-là.»

Et la lettre se termine par une mise en garde solennelle qui devrait résonner en2017 jusque dans les oreilles des collègues suisses — du moins ceux d’entre eux qui ne sont pas sourds par métier:

«Monsieur Ringier, vos gens en Serbie, avec ou sans votre connaissance et votre incitation, vont détruire l’hebdomadaire NIN. Si cela arrive, votre capital en souffrira, mais également, et c’est bien plus important, votre réputation dans toute cette région où vous avez des affaires variées. Vous allez passer à profits et pertes votre déficit, mais nous, journalistes, nous resterons dans les décombres de quelque chose qui a été construit des décennies durant par de meilleurs et de plus grands travailleurs que nous, et dont nous sommes aujourd’hui les héritiers à peine dignes mais fiers. Et — si quiconque s’en soucie encore — les principales victimes seront nos fidèles lecteurs…»

Ayant invité leur patron à venir voir par lui-même les dégâts et à remettre en selle le magazine avec des gens compétents, les journalistes concluaient lugubrement:

«Faute de quoi, vous risquez de rester dans les mémoires comme l’homme qui a contribué à détruire une tradition fascinante du journalisme en Serbie.»

Voilà qui est fait! Ringier n’a pas eu l’élégance du torero qui eût consisté à proprement achever le meilleur newsmagazine des Balkans. Il a fait pire: pour la première fois de sa longue existence, il l’a contraint à se plier au «politiquement correct» par un autoritarisme sec et sans appel jamais vu sous ces latitudes. Il l’a raboté, lissé et ravalé au rang du tout venant. NIN existe encore, mais au milieu d’une offre variée où des magazines indépendants sont plus audacieux, plus véridiques et plus engagés, et surtout plus lus. Paradoxe dans un pays où le revenu moyen est au dixième de celui de la Suisse!

Les journalistes qui lisent cet article feraient bien de se faire traduire l’intégralité de la lettre de leurs collègues serbes. Ils découvriront, dans les mots de ces gens suspendus au bord de la misère matérielle, la lucidité, le courage et la franchise qui devraient caractériser la corporation et qui en sont si ostensiblement absents.

Ils y découvriront surtout la recette du brouet insipide et infect dans lequel ils vont bientôt tous mijoter. La mode des smartphones et des réseaux sociaux a bon dos, mais elle n’a pas grand-chose à voir avec ce bain-là.

  • Article de Slobodan Despot paru dans la rubrique «Le bruit du temps» de l’Antipresse n° 62 du 5.2.2017.

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