Quand on évoque «l’effondrement qui vient», on se dit d’abord: cela va être le chaos, la fin de la civilisation. C’est l’idée qui surgit spontanément. Certains, il est vrai, voient le chaos plutôt d’un bon œil. On va enfin pouvoir s’affranchir de certaines contraintes, faire tout ce qu’il nous plaît. Ou encore, pourquoi pas, se réimmerger dans le Grand Tout. Quel bonheur!
«L’école de la chair» de Mishima
En submergeant le Japon, la Modernité a secoué un antique édifice de règles et de traditions. Pour le meilleur ou pour le pire? Le roman de Mishima laisse la question délicatement et douloureusement ouverte.