culture
Le génie de Léonard de Vinci
Rien n’illustre autant le contraste entre notre époque et la Renaissance florentine que l’ultraspécialisation d’un côté et l’universalisme de l’autre. Nous pourrions presque dire, une ultraspécialisation dans la bêtise, car plus on se spécialise, plus on restreint son champ de vision — jusqu’à la cécité.
Résister ou collaborer?
Peut-on aujourd’hui «avancer masqué» comme les pâles sujets de l’empire communiste décrits par Czesław Miłosz? Peut-on plier l’échine devant n’importe quelle exigence d’un pouvoir désaxé, appliquer n’importe quelle procédure absurde tout en «n’en pensant pas moins»? Face à ce dilemme, Olivier Battistini défend ardemment la position d’Alexandre Soljénitsyne: le mensonge ne passera pas par moi!
Les heures dorées de Florence (2)
Rien n’est donné, tout est à conquérir, et l’aspiration au sublime est ce qu’il nous est permis d’éprouver à Florence: le temps s’y est arrêté sur le bon goût, le beau «universel et sans concept», comme le dira plus tard Emmanuel Kant.
Les heures dorées de Florence (1)
Florence, c’est d’abord une lumière, ou comme diraient les joailliers, un orient. Il faut un œil d’érudit, de poète et de philosophe pour savourer les mille facettes de cet éclat. Ariane Bilheran a exploré la ville avec, justement, un tel regard…
L’homme de génie et la mélancolie
La mélancolie fut aussi appelée «maladie sacrée» avant d’être banalisée comme «dépression». Poètes, penseurs et âmes sensibles sont ses premières victimes…
De Désamérique en Réamérique
Elle a rempli de rêves et d’images nos têtes d’enfants. Elle règne sur notre imaginaire depuis bientôt cent ans. Nous n’osons pas davantage l’admettre dans toute sa déchéance que nous ne voulons voir notre mère nue. A moins, peut-être, de reconnaître aussi dans la profondeur de cette Amérique déglinguée les éclats de courage et de grandeur qui continuent de scintiller…
Silence et malveillance
Avec plus de cent livres et 2000 articles, Alain de Benoist est de loin l’auteur français le plus fertile et le plus érudit de ce dernier demi-siècle. Il possède aussi l’une des plus grandes bibliothèques au monde. Que la culture officielle et les médias aient pu occulter ce penseur d’envergure universelle en dit long sur la santé du système. Le chaleureux ouvrage que lui consacre François Bousquet remet l’auteur à l’endroit et les pendules à l’heure.
Zweig, Stefan
«Né en 1881 dans un grand et puissant empire […], il m’a fallu le quitter comme un criminel. Mon œuvre littéraire, dans sa langue originale, a été réduite en cendres. J’ai été le témoin de la plus effroyable défaite de la raison.» («Le Monde d’hier»).
Le labyrinthe de Faulkner
La littérature l’emporte sur la psychologie en ce qu’elle nous permet d’explorer plusieurs âmes, et non seulement la sienne propre. Telle est la proposition de Faulkner. Qu’il illustre par une plongée captivante et hideuse dans les bas-fonds de la nature humaine.