lecture
Maigret et le Grand Resette
Pandémie ou plandémie? Terreur montée de toutes pièces ou surexploitation d’une épidémie naturelle? Virus mutant ou chimère de laboratoire? Menace sanitaire réelle ou attaque sous faux drapeau contre la liberté des individus et des peuples? Ces discussions me semblent escamoter l’essentiel. Pour essayer de le démontrer, je n’ai pas trouvé de meilleur moyen que cette enquête un peu apocryphe du commissaire Maigret.
«Le chaos et la nuit» de Montherlant
«Pendant vingt années j’ai souffert à cause des souffrances de mon pays, et ces souffrances n’existent peut-être pas.» Ou le portrait poignant d’un homme déplacé.
«Les Physiciens» de Friedrich Dürrenmatt
Témoin et observateur génial des dérives de la modernité, dramaturge et satiriste, Fritz Dürrenmatt fut aussi un peintre remarquable. Son œuvre forme un tout.
«L’homme à la clef d’or», de Gilbert Keith Chesterton
Chesterton égrenait les paradoxes et les vérités brutales avec une verve jubilatoire et souvent prophétique. Son autoportrait intellectuel et moral est un grand moment de lecture.
Les «Écrits corsaires» de Pasolini
Ces écrits sont une compilation de textes et d’articles publiés dans les journaux italiens entre 1973 et 1974. Ils évoquent des thèmes sociaux et sociétaux variés. Ils mettent en lumière une pensée originale, d’une clarté et d’une intelligence inouïes.
«La Vérité avant-dernière», de Philip K. Dick
Une humanité maintenue sous terre au nom d’une guerre inexistante, astreinte à un travail d’esclave par une caste cynique et manipulatrice… Cela vous dit quelque chose?
«De Profundis» d’Oscar Wilde
Où l’on se rappelle que les grands artistes ont le don de transformer en miel et en or même la fange la plus noire de leurs vies.
Le «Septembre éternel» de Julien Sansonnens
Le corps et l’esprit de l’homme moderne, comme ceux de la France, se meurent de lassitude et d’un manque crucial de désir. Chez Sansonnens, influencé par Houellebecq et Rousseau, la société marchande détruit tout lien affectif, familial et collectif.
«Un de Baumugnes» de Jean Giono
Pas de folklore chez Giono, mais des pages entières de mythologie ancestrale à hauteur d’homme, car il ne décrit que ce que l’on peut voir, toucher, sentir.