Littérature
«Les Physiciens» de Friedrich Dürrenmatt
Témoin et observateur génial des dérives de la modernité, dramaturge et satiriste, Fritz Dürrenmatt fut aussi un peintre remarquable. Son œuvre forme un tout.
«L’homme à la clef d’or», de Gilbert Keith Chesterton
Chesterton égrenait les paradoxes et les vérités brutales avec une verve jubilatoire et souvent prophétique. Son autoportrait intellectuel et moral est un grand moment de lecture.
«La Vérité avant-dernière», de Philip K. Dick
Une humanité maintenue sous terre au nom d’une guerre inexistante, astreinte à un travail d’esclave par une caste cynique et manipulatrice… Cela vous dit quelque chose?
TRIBUNE • La bonne et la mauvaise littérature
Sous le règne covidien, la fiction et la réalité se sont inversées. Je poursuis donc mon œuvre de romancier en écrivant… le réel!
lire plusLa miséricorde de Smiley. Métaphysique du roman d’espionnage
Ce jumeau britannique du Maigret de Simenon a été propulsé par John Le Carré comme une incarnation humaine, si humaine, de l’armée ténébreuse du renseignement. Quoiqu’issu de la fiction, Smiley est un guide et un compagnon de route presqu’intime dans un univers qu’on peine à relier à la réalité de nos vies.
Antipresse 300: l’issue est vers le haut
Bref retour sur l’esprit et le sens de notre travail.
lire plus«De Profundis» d’Oscar Wilde
Où l’on se rappelle que les grands artistes ont le don de transformer en miel et en or même la fange la plus noire de leurs vies.
Le «Septembre éternel» de Julien Sansonnens
Le corps et l’esprit de l’homme moderne, comme ceux de la France, se meurent de lassitude et d’un manque crucial de désir. Chez Sansonnens, influencé par Houellebecq et Rousseau, la société marchande détruit tout lien affectif, familial et collectif.
Allez-y, mais sans nous!
Il importe par les temps qui courent de nous constituer un musée intérieur peuplé de nos émotions vraies. L’une des meilleures manières est de nous souvenir de ces temps où l’on pouvait se permettre de ne participer à rien.