Psychologie
«La bouche pleine de terre» de Branimir Šćepanović
Cette traque absurde d’un solitaire qui ne demandait qu’à mourir tranquille est un des chefs-d’œuvre de la littérature de l’après-guerre. Il nous parle aujourd’hui plus que jamais.
La nef des fous
Jupiter rend aveugles ceux qu’il veut perdre, disaient les Anciens. La civilisation occidentale est décidément engagée sur la pente de la perdition. Inévitablement, la démence est de la partie. Mais les fous ne savent pas qu’ils sont fous. Il faut pour s’en assurer jeter sur l’hospice un coup d’œil extérieur.
Le témoin par destin (Chroniques du totalitarisme, 6)
Aucun grand crime, aucune tragédie humaine ne sont restés sans témoins. C’est à croire que le destin, ou l’inconscient collectif, affecte ce rôle à certains individus privilégiés, et leur accorde des protections providentielles pour accomplir leur mission. Ceci vaut tant pour la «grande histoire» que pour les drames intimes des familles et des communautés.
UTILE • Comprendre et repousser la psychose totalitaire
Une psychose de masse est une épidémie de folie qui se produit lorsqu’une grande partie de la société perd le contact avec la réalité et sombre dans le délire. Un tel phénomène ne relève pas de la fiction.
Quand tout devient fou… (Chroniques du totalitarisme, 5)
Cet été 2021, j’ai eu l’occasion de venir en France, pays dans lequel je n’avais pas mis les pieds depuis plusieurs années. Ce fut l’occasion pour moi de constater une sérieuse dégradation des relations humaines et des valeurs, terreau sans doute fertile pour accueillir la décompensation paranoïaque en cours.
L’apogée paranoïaque (Chroniques du totalitarisme, 4)
Le totalitarisme réduit le corps humain à sa plus élémentaire expression, qui sert de marqueur à la ségrégation. C’est bien au regard des traits de la couleur de peau, ou encore de la vaillance ou non des corps, qu’a lieu la sélection entre ceux qui ont des droits et ceux qui sont relégués à la frontière des permissions octroyées, c’est-à-dire hors de la vie sociale et politique.
La vie nue, et encore… (Chroniques du totalitarisme, 3)
C’est officiel désormais: votre corps ne vous appartient plus, il est à l’État ou plutôt à une caste dirigeante fanatique hantée de projets transhumanistes. C’est si énorme, si choquant, que la plupart ferment les yeux. Les lucides, eux, s’efforcent de décrire et de comprendre cette nouvelle vie dans un donjon, avec mille outils de contention.
De la violence en phase totalitaire (Chroniques du totalitarisme, 2)
Un pouvoir qui perd son autorité bascule dans la violence. Et à cette violence «d’en haut» répond, en mode miroir, la violence «d’en bas». Laquelle sera utilisée à son tour par le «haut» pour légitimer son oppression. Telle est la phase dans laquelle certains pays vont entrer, alors que d’autres y sont déjà. Quelle est la sortie possible de ce cercle vicieux?
TRIBUNE • 12 juillet 2021: harcèlement et tyrannie
Les peuples doivent éduquer leur gouvernant et non le contraire. Les ministres sont étymologiquement, les «serviteurs» du peuple. Un gouvernement qui prétend éduquer son peuple bascule aisément en tyrannie.