Saint-Séraphin-de-Sarov est partie en fumée, j’y venais parfois chercher le fantôme de Marina Tsvetaieva, comme je cherchais naguère dans Saint-Pétersbourg, au bord de la Neva, l’ombre haute d’Anna Akhmatova, du côté de la Prison des Chaînes. La Russie m’est venue par la littérature, et l’orthodoxie slave par les icônes et le Roublev de Tarkovski, il y a pire comme passeurs!
«Cabiria» de Giovanni Pastrone (1914)
Qui se souvient encore que le cinéma italien avait déjà connu son apogée avant la Première Guerre mondiale? Production au budget colossal, «Cabiria» reste comme l’un des chefs-d’œuvre de l’époque, y compris au point de vue technique.

