«Or, le Journaliste est de gauche, précisément par la dimension morale qu’il associe à son travail et qui se traduit par une forme — en réalité plutôt timide — de ce qu’on appelle souvent le progressisme. En fait, comme il est très vulnérable au pouvoir des mots, le Journaliste a peur de se retrouver dans le camp des réactionnaires ; en ce sens, tout changement le séduit dès lors qu’il est présenté par ses défenseurs comme une évolution nécessaire et un progrès. Pour autant, le Journaliste n’est pas un révolutionnaire : les idées trop radicales lui font peur et il ne peut adhérer à une cause que si cela lui permet d’avoir bonne conscience. Il est une proie facile pour les groupes de pression partisans du changement permanent ; c’est en ce sens que la qualification d’idiot utile lui sied assez bien. En effet, s’il a peur d’être à la […]
L’union du trône et de l’autel
Projetons-nous un demi-siècle en arrière: l’Église officielle aurait-elle osé alors défendre l’homosexualité et condamner sa criminalisation? Non, bien sûr. Ce n’était pas dans l’air du temps ni prescrit par l’État. Or les Églises officielles sont très sensibles à l’air du temps. Ainsi qu’aux prescriptions de l’État…