Anno Domini 2018

par | 23.12.2018 | En accès libre, Le bruit du temps, Slobodan Despot

Quand on l’ausculte depuis les salons d’un bel hôtel ancien des bords du lac Léman, le bruit du temps prend soudain des tonalités feutrées. Mais c’est alors, peut-être, qu’il nous donne à entendre sa mélodie la plus fine.
Photobiographie © Slobodan Despot

Pendant que son thé refroidissait dans sa théière, de Bold séchait sur son laptop. Il lui semblait revivre en plein jour un de ces rêves récurrents qui finissaient par lui pourrir le sommeil. Il retournait dans la salle de classe de son adolescence, on lui donnait des feuilles lignées et l’on inscrivait les sujets au tableau. « Vous avez quarante-cinq minutes. » Et il passait ces trois quarts d’heure à fixer bêtement le papier vierge… Lui qui, dans la réalité, rendait toujours ses compositions à la mi-temps, sans même les relire, sans se soucier du résultat : il serait de toute façon excellent.

Cette aisance pour laquelle on le haïssait, où était-elle maintenant ? Pourquoi les mots ne lui venaient-ils qu’au goutte-à-goutte ? Comme si chaque idée devait être décodée des heures durant comme un bitcoin

Pour une fois, un magazine grand public lui avait commandé une tribune si facile : sa synthèse personnelle de l’an 2018 en quelques tendances et quelques événements clefs. Lui qui passait son temps, dans sa revue confidentielle, à décortiquer les « choses au-delà des choses », restait cette fois tétanisé à l’idée de vulgariser quoi que ce soit. Il lui semblait, à se retourner sur cette année frénétique, que les choses échappaient à tout jugement, que la réalité était devenue si excentrique, si granulaire, qu’on ne pouvait plus la résumer. Toute tentative de synthèse ne serait qu’un prétexte à des contestations et des débats infinis.

Il leva la tête, toucha sa théière. Il avait voulu s’attaquer aux événements du Moyen Orient, puis à la crise de l’Union européenne — et il s’était surpris à fixer le lac au-delà des vitres. Pour se dégourdir les mains, il avait fini par cracher quelques lignes d’écriture automatique sur la seule idée qui occupait réellement son esprit.

« Si l’écrivain est une plante, l’oisiveté est sa chlorophylle. Absorber les mille stimuli de la vie, les transformer en impressions et les impressions en intuitions, puis donner à ses intuitions l’exosquelette d’une pensée est un processus plus proche de la biochimie que du raisonnement. Il requiert son temps propre, quelquefois des conditions particulières, il s’exprime en suintements ou en fulgurances. Il confine à la médiumnité comme tout art qui touche au bout de sa raison d’être. C’est pourquoi il ne risque pas d’être répliqué de sitôt par l’intelligence artificielle. Le danger qui le guette est à l’opposé : lorsque l’intelligence artificielle aura singé puis infecté toutes les autres aires de la pensée humaine, il ne restera peut-être plus personne pour prendre la littérature au sérieux, c’est-à-dire comprendre sa fonction vitale pour la conscience humaine, aussi vitale que le gai zézaiement des abeilles pour la survie de l’écosystème. (Et le succès massif d’une production romanesque préformatée pour donner des scénarios de films exploitables donne des raisons de le craindre.) »

Ce n’était certainement pas ce qu’attendaient les lecteurs de Planétoïde, le magazine survolté et surbranché qui démentait à lui tout seul la crise de la presse écrite. Mais c’était la seule chose que son cerveau et ses doigts avaient envie d’exprimer en cette sombre veille de solstice.

Cherchant une retraite bien cachée pour rédiger son article, il était revenu hanter un lieu qui avait jadis été son quartier général : le bel hôtel des Trois Couronnes de Vevey. Il y était attaché pour son calme, son intimité, la beauté de sa vue. Pour son sillage littéraire surtout : c’est en ce lieu même que Henry James avait situé le point de départ de Daisy Miller, son premier grand succès. En un siècle, le lieu ne semblait pas avoir beaucoup changé, sinon que les riches touristes américains n’y affluaient plus en tribus.

Les Trois Couronnes

Dans une vie antérieure, il aimait particulièrement y traîner durant la période des fêtes. On s’y affalait sur des canapés de velours devant les cheminées et l’on contemplait, tout autour, le scintillement de bon goût des décorations de Noël pendant qu’un pianiste désabusé égrenait sur le mode patraque les succès du moment. L’éminent Pacheco, nœud pap et lunettes rondes, menait son bar comme un capitaine et réussissait la prouesse de vous servir avec une attention minutieuse tout en scrutant sans cesse, tête haute, la salle autour de lui, tel un avant-centre surentraîné dont les pieds travaillent tout seuls et qui réserve toute sa faculté de vision à l’analyse du champ de bataille.

« L’oisiveté est l’un des derniers luxes qui nous restent, et pour ma part c’est un luxe… vital », nota de Bold en conclusion de son paragraphe. L’évidence le saisit au moment même où il tapait ces mots : bien entendu ! Il n’avait pas suffisamment glandé ces dernières semaines pour pouvoir produire quoi que ce soit de sensé. Comment l’abeille ferait-elle son miel si elle n’allait pas folâtrer dans les champs ?

Il se réjouit, au moins, d’avoir retrouvé cette vertu mystérieuse de l’écriture qui lui permettait de penser avec ses doigts. Personne ne le croyait lorsqu’il affirmait qu’il ne réfléchissait jamais, qu’il était tout surpris de voir ses propres idées s’afficher à l’écran au fil du tapuscrit. Elles montaient on ne savait d’où, attirées par le cliquetis du clavier, et se cristallisaient en apesanteur comme des flocons de neige.

Peut-être suffirait-il encore une fois d’écrire, sans y penser. Il s’étira, se retourna autour de lui pour réclamer de l’eau chaude. Du temps de Pacheco, il n’aurait même pas eu besoin de le faire. Pacheco le connaissait comme sa poche. Thé vert s’il venait matin, thé fumé l’après-midi avec deux recharges d’eau bouillante, et Southern Confort le soir après 18 heures. Parfois même, avec ses observations détachées et discrètement humoristiques, il lui inspirait des sujets d’articles. Mais Pacheco n’était plus là. Il avait changé d’enseigne depuis que son vieil hôtel avait été vendu à un groupe. Les traditions qui faisaient jadis le charme du lieu étaient désormais des valeurs ajoutées. Elles étaient devenues fades comme des jeunes femmes trop conscientes de leur beauté, d’ailleurs elles n’existaient plus que sur leur site. Le pianiste avait fait place à un streaming sirupeux de christmas evergreens américains évoquant le confort vulgaire et enfumé des années cinquante. Et le barman pantocrator avait fait place à une volière tournante de stagiaires venus des hotel schools, infiniment polis et infiniment empotés.

Il avisa le jeune Jérémie qui l’avait servi et lui réclama de l’eau. « Un autre lapsang, Monsieur ? » (Il avait bien appris sa leçon !) Non, jeune homme. Juste de l’eau bouillante. Jérémie l’avait sans doute classé comme radin, alors qu’il aimait simplement diluer ce goût de brûlé. Il s’empressa néanmoins de le servir, apportant même une deuxième assiette de petits fours. Il faisait de son mieux, pourtant il avait laissé échapper un plateau tout à l’heure et oublié d’apporter leur commande à des clients qui étaient repartis furieux. Peut-être voulait-il trop bien faire, avec sa bouche entrouverte et ses yeux écarquillés ? Tous ces étudiants lui faisaient une impression de petites bêtes traquées.

Il se remit à écrire, mais ce fut la conversation de la table d’à côté, cette fois, qui le dérangea. Il n’avait pas prêté attention à ces trois personnes bien mises jusqu’à ce que l’une d’entre elles, une jeune femme en jupe de cuir, prenne un appel et se détourne légèrement sur son fauteuil. Elle ne parlait pas beaucoup plus fort qu’avant, et pourtant elle était devenue insupportable. Il était question de détails pratiques liés à l’organisation d’un événement, rien de particulièrement urgent, lui semblait-il. Mais cet appel avait soudain rompu leur cercle, éteint leur conversation et dépressurisé ce lobby calfeutré, comme si l’on avait cassé un hublot dans un avion. La brune dynamique s’était investie dans ses explications comme si plus rien n’existait, ni ce lieu, ni ses amis, ni ce scribe à laptop retranché dans son coin. Elle gesticulait en parlant et finit même par se lever et faire les cent pas.

De Bold sourit en imaginant l’héroïne de Henry James marcher entre ces mêmes tapisseries. Daisy Miller était-elle totalement candide ou subtilement rouée ? Le pauvre Winterbourne, son jeune soupirant, se déchirait à essayer de la comprendre. Elle savait se conserver un jardin secret, inaccessible, malgré son peu de culture. Et pourtant elle faisait partie, déjà, de cette caste frivole, dissipée, itinérante, qui avait le monde à ses pieds.

Dans les romans de l’époque, des destinées se jouaient à des signes infimes, à des climats… On épiait tout. On s’analysait. On se livrait à des journaux intimes ou à des confidentes choisies, en de longues lettres. L’humanité réelle qu’ils décrivent ne pouvait en être si éloignée. Il s’imagina, l’espace d’une seconde, interrompre le va-et-vient de la jupe en cuir et lui proposer un thé pour évoquer Daisy Miller. Il voyait déjà le regard hébété… ou pas ? Peut-être cette jeune femme, dans une vie parallèle, avait-elle eu des lectures ? Une bonne éducation ? Le problème, c’était qu’elle n’était pas . Qu’il faudrait, pour pouvoir lui parler des livres ou de son âme, la faire redescendre d’on ne sait quel nuage, hérissée comme un chaton qu’on récupère au sommet d’un arbre.

De Bold abaissa les yeux sur son écran. Pendant qu’il la contemplait, ses mains avaient recommencé à courir sur le clavier. Il les laissa faire, curieux.

« Nous avons vécu en 2018 des événements colossaux. La rivalité des puissances en Syrie, les provocations et les manipulations médiatiques nous ont amenés au bord de la guerre nucléaire. Les changements climatiques se sont emballés. Les technologies du transhumanisme ont dévoilé leurs premières applications concrètes, la Chine a mis en place son redoutable écosystème virtuel qui autorisera bientôt un contrôle absolu des populations. L’expansion des cryptomonnaies adossées à la blockchain nous donne un aperçu de ce que seront sans doute les systèmes fiduciaires déshumanisés et décentralisés de demain. La France, avec les essais de Christophe Guilluy ou le roman de Patrice Jean, L’Homme surnuméraire, est entrée dans une nouvelle ère de la lucidité et du dégrisement — tout en sortant, peut-être, enfin de ses ringardes confrontations idéologiques. En même temps, la technosociété contemple impuissante la propagation d’une idéologie islamique régressive à l’intérieur même de ses murs, elle y prête même parfois la main. La Grande-Bretagne ne sait trop que faire de son Brexit, mais en face de son île, le continent ouest-européen s’enfonce dans l’a-gouvernance. L’oblomovisme est devenu la religion pratique des classes administratives. Les choses sont devenues trop compliquées. Les causes réelles des phénomènes sociaux, politiques, économiques sont masquées par un travail de communication/RP si intense, si perfectionné, que ses commanditaires mêmes s’y perdent et finissent par croire à leurs propres illusions.

On pourrait consacrer des livres à chacun de ces sujets, analyser et décortiquer, mais l’on manquerait le thème principal, et c’est pourquoi mon panorama 2018 s’en tiendra à ces quelques lignes. Le thème principal n’est nulle part dans le tableau. Il est de ce côté-ci du spectacle : non sur la scène mais dans la salle. Il est dans ma tête comme dans la vôtre, il surplombe et frappe d’insignifiance les missiles de croisière et les massacres terroristes, les mers qui s’assèchent et les utérus artificiels, la révolte des classes moyennes détroussées et la disparition du cash. Ce thème principal est le fil rouge de notre opéra contemporain, si présent et si entêtant qu’on ne le remarque même plus. Il tient en une phrase : nous ne sommes plus là !. Si le navire-monde part à la dérive, ce n’est pas (encore) parce qu’il est cassé. C’est parce qu’il n’y a personne à la barre. Plus les échéances se rapprochent, et plus nous faisons mine de croire — moi y compris — qu’elles concernent quelqu’un d’autre. Une version beta de l’humanité que nous observerions d’en haut se débattre dans sa cage de verre. Or, cette population-test, c’est nous. Et si l’an 2018, centenaire de la fin de la Grande boucherie, nous a adressé un message, c’est bien celui-là. Redescendons dans l’arène, ou nous allons disparaître sans même nous en apercevoir. Remarquez, le suicide par anesthésie a ses avantages… »

Stopanos de Bold s’arrêta, referma son laptop avec un claquement énergique, regarda sa montre : 18 heures 30. Il faisait nuit depuis un bon moment déjà. Pas question d’envoyer cette sombre digression à Planétoïde. Mieux vaudrait jeter l’éponge. A trois jours du bouclage, ils seraient furieux, mais ils se débrouilleraient. Il décida de ne rien décider, de retenter le coup le lendemain, chez lui. Puis de s’obliger à une semaine de glande totale.

Il jeta un regard circulaire, se hissa hors de son fauteuil. Où pouvait-il bien être encore, ce Jérémie ? Il se déplaça jusqu’au bar, caché par un pilier. Jérémie était en train de tirer laborieusement un cappuccino, la bouche entrouverte. « Vous pourriez m’apporter un Southern Confort avec trois glaçons, je vous prie ? » lui demanda-t-il précautionneusement lorsqu’il eut fini. Le stagiaire le regarda d’un air désemparé. « La bouteille orange, là-haut à droite », lui indiqua-t-il du doigt et il retourna s’asseoir.

  • Article de Slobodan Despot paru dans la rubrique «Le Bruit du Temps» de l’Antipresse n° 160 du 23/12/2018.

On peut aussi lire…

This category can only be viewed by members. To view this category, sign up by purchasing Club-annuel, Nomade-annuel or Lecteur-annuel.

Camus et la sauvagerie nucléaire

Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.

L’ANTIPRESSE EST UN ANTIDOTE À LA BÊTISE AMBIANTE

Déjà abonné(e)? Je me connecte.

Pas encore membre? Je m’abonne!

Je veux en savoir plus? Je pose des questions!

Pères de France

Ce portrait qu’un écrivain français traça de son père, vers la fin du siècle dernier, serait probablement étudié de nos jours dans des colloques de psychiatrie. Oui, en effet, c’était un monstre. Mais à force de pathologiser les excès des grands caractères — et donc aussi leur grandeur — nous finirons par fabriquer des non-entités auxquelles personne n’aura l’idée de consacrer un livre.

L’ANTIPRESSE EST UN ANTIDOTE À LA BÊTISE AMBIANTE

Déjà abonné(e)? Je me connecte.

Pas encore membre? Je m’abonne!

Je veux en savoir plus? Je pose des questions!

Quand un Chinois découvre l’«humour allemand»

Ai Weiwei est un artiste et brasseur d’idées mondialement connu. Un magazine allemand lui a demandé de livrer ses réflexions sur ce pays. La réponse fut trop honnête et brutale. Amusé par la frilosité de ses hôtes, Weiwei l’a publiée sur son blog personnel. Ses observations sont caustiques et parfois étonnamment profondes. Elles en disent long sur le «Zeitgeist» totalitaire en Europe, vu par un Asiatique…

L’ANTIPRESSE EST UN ANTIDOTE À LA BÊTISE AMBIANTE

Déjà abonné(e)? Je me connecte.

Pas encore membre? Je m’abonne!

Je veux en savoir plus? Je pose des questions!

Ce que la Guerre froide nous cachait

En ce temps-là, Éric Werner était antisoviétique, voire atlantiste. Comme Raymond Aron, comme Camus. Et, dans leur époque, ils avaient raison: la liberté était bien «ici». Comment auraient-il pu deviner la vilaine plaisanterie que l’histoire allait leur jouer?

L’ANTIPRESSE EST UN ANTIDOTE À LA BÊTISE AMBIANTE

Déjà abonné(e)? Je me connecte.

Pas encore membre? Je m’abonne!

Je veux en savoir plus? Je pose des questions!

Quantique végétal

Face à la noirceur et la vilenie qui contaminent notre époque, seul un puissant antidote est capable de nous préserver de toute morosité. Un remède universel s’impose: la beauté. Beauté que la musique et la nature expriment avec grâce.

L’ANTIPRESSE EST UN ANTIDOTE À LA BÊTISE AMBIANTE

Déjà abonné(e)? Je me connecte.

Pas encore membre? Je m’abonne!

Je veux en savoir plus? Je pose des questions!

Anciennes maisons

Il y a les maisons hantées — et puis les maisons qui nous hantent. Elles nous relient à notre passé. Elles sont notre double en miroir. Elles nous donnent le sentiment d’une permanence, d’un centre géographique de notre vie. Ou n’est-ce qu’une illusion?

L’ANTIPRESSE EST UN ANTIDOTE À LA BÊTISE AMBIANTE

Déjà abonné(e)? Je me connecte.

Pas encore membre? Je m’abonne!

Je veux en savoir plus? Je pose des questions!

De la bienveillance

C’est une belle qualité qu’on invoque sans trop y réfléchir. Nous aimons la bienveillance, nous sommes heureux d’en bénéficier de la part d’autrui, mais que veut-elle dire vraiment, et sommes-nous bienveillants nous-mêmes? Derrière cette vertu discrète, c’est un vaste horizon des psychologies humaines qui s’ouvre à nous.

L’ANTIPRESSE EST UN ANTIDOTE À LA BÊTISE AMBIANTE

Déjà abonné(e)? Je me connecte.

Pas encore membre? Je m’abonne!

Je veux en savoir plus? Je pose des questions!

Quand les vérités indicibles se drapent dans la fiction

Quelles parentés peut-on découvrir entre Hitchcock et Kubrick ces deux cinéastes énigmatiques et géniaux? Le rapprochement de «La mort aux trousses» (1959) et «Eyes Wide Shut» (1999) révèle des codes symboliques étonnants qui ne relèvent pas seulement de la fiction cinématographique, mais nous montrent, peut-être, l’envers du tissu de la réalité moderne elle-même. 

L’ANTIPRESSE EST UN ANTIDOTE À LA BÊTISE AMBIANTE

Déjà abonné(e)? Je me connecte.

Pas encore membre? Je m’abonne!

Je veux en savoir plus? Je pose des questions!

La guerre du militaire au civil

Oui, elle est vraiment menacée, la liberté en Europe. Nos dirigeants, particulièrement en France, nous mettent en garde avec des accents solennels. Mais comme on dit dans les cours de récréation: c’est celui qui dit qui y est!

L’ANTIPRESSE EST UN ANTIDOTE À LA BÊTISE AMBIANTE

Déjà abonné(e)? Je me connecte.

Pas encore membre? Je m’abonne!

Je veux en savoir plus? Je pose des questions!

«Les rouages de notre histoire»

Comment en est-on arrivé, dans cette Europe berceau des droits de l’homme et de la liberté d’expression, à mobiliser des milliers de policiers pour faire taire les citoyens critiques du gouvernement? Peut-être, tout simplement, en laissant libre cours aux «lois générales du comportement humain»…

L’ANTIPRESSE EST UN ANTIDOTE À LA BÊTISE AMBIANTE

Déjà abonné(e)? Je me connecte.

Pas encore membre? Je m’abonne!

Je veux en savoir plus? Je pose des questions!

L’Antidote!

Chaque dimanche matin dans votre boîte mail, une dose d’air frais et de liberté d’esprit pour la semaine. Pourquoi ne pas vous abonner?

Nous soutenir