Antipresse 300: l’issue est vers le haut

par | 28.08.2021 | En accès libre, Reconquêtes, Slobodan Despot

Bref retour sur l’esprit et le sens de notre travail.

Il y a un peu moins de deux ans, pour notre 200e édition, nous avons proposé à nos amis et lecteurs de nous écrire en quelques mots ce que l’Antipresse représentait pour eux. Nous avons reçu des dizaines de réponses, souvent très élaborées. Ces retours nous ont été précieux.

Pour cette 300e édition, nous n’avons pas eu à solliciter les échos: nous recevons des courriers en nombre, auxquels il ne nous est même pas toujours possible de répondre. Les relations avec nos lecteurs se sont resserrées et comme personnalisées.

C’est que, depuis deux ans, il s’est passé beaucoup de choses. Nous avons accueilli de nouveaux contributeurs, introduit l’Antipresse audio et essayé d’accompagner la croissance et la diversification de notre public.

Surtout, début 2020, nous sommes tombés dans ce que j’ai immédiatement appelé l’ère Coronafoirus. Le règne moliéresque des médecins de cour, des vendeurs de philtres et de potions et de la psychose sanitaire.

Plus de la moitié de nos lecteurs d’aujourd’hui nous ont découverts par ce biais: parce que nous avons été l’une des premières voix dissonantes dans cette unanimité imposée. Nous ne doutions pas de la maladie, mais de l’usage qu’on en faisait. Les Purgons et les Diafoirus de Molière avaient eux aussi affaire, parfois, à des affections réelles. Qu’ils se plaisaient à cultiver à leur profit: pourvu que la maladie se porte bien! A leur suite, avec le scientisme moderne, on verra débarquer le Dr Knock et ses techniques de manipulation mentale qui feront de tout bien portant un malade qui s’ignore. Mais le ressort est le même: subjuguer autrui par ses faiblesses, la crédulité et la peur de la mort. Pour se débarrasser de leur emprise, c’est logiquement ces deux tares qu’il faut éradiquer en priorité. La crédulité et la peur de la mort.

Nous avons traité de cette crise sous des angles peu explorés ailleurs: la prise de pouvoir technologique, la dépossession mentale et spirituelle, les manipulations psychologiques, la dérive totalitaire, le tout accompagné par un effondrement intellectuel et moral des médias de grand chemin sans exemple dans notre histoire, et qui surpasse même la complaisance de la presse soviétique. S’il fallait rassembler en un volume l’essentiel de ces textes, il ferait au moins cinq cents pages…

Nous n’avions pas attendu la déshumanisation covidéologique pour insister sur l’importance du discernement face aux faits bruts, de la qualité face à la quantité, de l’imprévisibilité humaine face à la robotisation. Cette quête de sens a pris un relief tout particulier avec les événements. On croyait que le transhumanisme n’était que le dada d’une secte scientiste — et voici tout d’un coup qu’il déferle sur nous et dans nos vies. C’est qu’il ne date pas d’hier. Avant la phase médicale, physique et chimique, il y a eu une longue préparation philosophique pour convaincre les hommes de se départir de leur âme. C’est pourquoi nous nous accrochons justement à elle, à cette âme, et nous continuerons sans relâche à tenir la chronique de la vie humaine au temps des robots. Comme me l’a écrit une lectrice: «l’issue est vers le haut».

Nous avons commencé notre aventure en épinglant les ridicules et les partis pris des médias de grand chemin. Nous nous sommes affranchis de cette référence. Il ne s’agit plus de les corriger ou de les réfuter, il s’agit de reconstruire le monde sans eux. Ils se sont éliminés d’eux-mêmes en réduisant leur pensée à des algorithmes. Cette place laissée vacante, il s’agit de la remplir avec du sens, de la beauté, de l’humour, de la quête de vérité — bref, avec des raisons de vivre.

On peut aussi lire…

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Une patiente quête d’être

Ou: comment nous avons compris ce que nous sommes… L’Antipresse fête ses dix ans de parution. Elle a beaucoup évolué ses débuts, mais la forme et la substance avec lesquelles elle se présente aujourd’hui ont en grande partie été élaborées lors de l’événement le plus dystopique du XXIe siècle. Voici l’histoire de cette transformation.

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Essayiste ou militante, il faut choisir

Nous sentons se refermer sur nous l’emprise d’un système de contrôle et de conditionnement sans précédent dans l’histoire humaine. En France, un ouvrage prometteur a entrepris de le dénoncer — mais a surtout illustré, comme souvent dans la production intellectuelle française, les œillères idéologiques de son auteur.

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Rompre la spirale du chantage

À force de se rouler par terre et de supplier à genoux, la Suisse a finalement obtenu de Trump qu’il renonce à ses droits de douane à 39 % pour les ramener à 15 %. En contrepartie elle s’est pliée aux exigences américaines, exigences, a-t-on appris, au nombre de 29 (vingt-neuf). C’est ce que disent au moins les Américains.

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Gifles, coups de lame et autres égratignures

Il y a quelques semaines, les médias en Suisse se faisaient l’écho d’une scène de la vie militaire dans ce pays: des militaires hommes avaient été frappés et giflés par leur supérieur hiérarchique, en l’occurrence une femme. En guise de sanction, la dame s’était vue retirer son «commandement», avant d’en obtenir un autre à un autre endroit. On l’avait donc déplacée.

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Soha Béchara: «Nous résisterons avec nos corps»

Le conflit actuel au Moyen-Orient recouvre beaucoup d’arrière-plans occultés ou oubliés. Parmi les voix libanaises, celle de Soha Béchara est l’une des plus ardentes et les plus sincères. Alexandra Klucznik-Schaller a réalisé un entretien exclusif avec cette militante devenue une légende dans son pays. Les points de vue de Soha Béchara sont radicaux, mais argumentés et payés par l’engagement d’une vie. Ils méritent d’être connus et médités.

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L’anomie vue depuis un car postal

Jadis, il y avait les «sauvageons» dans les banlieues. Aujourd’hui, la sauvagerie s’invite même dans le cœur du rêve alpestre: les cars postaux suisses. Les chauffeurs sont en première ligne face à la déglingue — et n’ont souvent personne pour les soutenir. L’un d’eux a accepté de témoigner.

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Ne pas se taire!

En se rapprochant à tout vent de l’Union européenne, les Suisses semblent absolument vouloir être les derniers à grimper sur le «Titanic» avant qu’on tire l’échelle. Savent-ils tout ce qu’implique ce ticket? Il ne semble pas. En a-t-on débattu? Non. C’est donc le moment de parler, fût-ce dans le désert. Dire ce que ce pays pourrait faire pour sa survie plutôt que pour sa dissolution.

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