«Au lieu de peuples et de nations, l’humanité devenue une sera divisée en castes, seul et dernier moyen de sauver quelques particularismes, qui méritaient l’honneur de ne pas disparaître. A chaque caste il sera permis de garder un style et la diversité dans l’uniforme ira se perpétuer là, dans le plus fort de ces retranchements entre lesquels s’étendront les distances invisibles. Déjà la formation de ces castes se devine, elles existent en puissance et l’implicite sera demain l’explicite: aux nations à présent inutiles, à l’aveA nir inconcevables, les classes iront se substituer, les castes remplaçant les peuples abattus. Nous sauvegarderons les acquêts les plus précieux de cinq mille ans d’Histoire et même un lot de traditions divergentes au fort de notre œcuménisme, mais nous les confinerons dans le sein des castes vivant côte à côte, opposées et superposées.» — Albert Caraco, «Du style», in Le tombeau de l’histoire Observe. Analyse. […]
Silence et malveillance
Avec plus de cent livres et 2000 articles, Alain de Benoist est de loin l’auteur français le plus fertile et le plus érudit de ce dernier demi-siècle. Il possède aussi l’une des plus grandes bibliothèques au monde. Que la culture officielle et les médias aient pu occulter ce penseur d’envergure universelle en dit long sur la santé du système. Le chaleureux ouvrage que lui consacre François Bousquet remet l’auteur à l’endroit et les pendules à l’heure.