Enfumages
La Terreur sans complexe
Il fut un temps où l’imagerie et l’héritage de la Révolution française étaient sérieusement mis en question. Le Pouvoir en usait donc avec des pincettes. La cérémonie que nous venons de voir nous annonce sans équivoque que ce temps est révolu. On nous ressort la guillotine. Symboliquement. Pour l’instant.
Services spéciaux, des liens indéfectibles
Il en va de «l’anarchie qui vient» comme du «terrorisme»: si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer. Même la placide Helvétie fait des efforts d’imagination dans ce sens.
Posons les choses autrement
Nous vivons dans un continuel jeu de dupes. Le pouvoir fait semblant de respecter les règles démocratiques et nous faisons semblant de le croire. Qui osera dire les choses telles qu’elles sont dans la réalité?
Le chaos sans la guerre civile
Macron et Mélenchon ont beau déclarer la guerre civile à la France périphérique, ce n’est pas pour autant demain ou même après-demain que la France tout court basculera dans la guerre civile. Un autre scénario se profile plutôt.
Un ennemi pas comme les autres: un Français sur trois
Qu’est-ce que le pouvoir ne serait pas prêt à sacrifier pour «barrer la route à l’extrême droite»? Ses «valeurs»? Entendu, ce sont de toute façon des abstractions. Ses idées? D’accord, elles sont jetables. L’État de droit, ou ce qu’il en reste, aussi. Mais alors… de quel côté se trouve le vrai péril pour la démocratie?
Faire sécession
Nous nous côtoyons encore, mais nous ne formons plus une société. Nous voyons se défaire sous nos yeux les liens fondamentaux qui font tenir ensemble la cité. Y a-t-il encore moyen d’enrayer cette décomposition?
Des élections pour rien?
La France est encore en proie à la fièvre électorale. Trois options radicalement opposées s’offrent à elle et les extrêmes menacent d’écraser le centre. Mais que se passerait-il réellement si ces extrêmes l’emportaient?
Pacifiste, un métier à risque
Ceux qui s’engagent pour la paix dans les époques d’escalade guerrière vivent dangereusement. Les loups solitaires pullulent dans les rues et les balles perdues ne le sont pas pour tout le monde. A moins que ces loups ne soient pas si solitaires que ça…
Le stoïcisme comme réalité
On n’écrit plus aujourd’hui de livres de ce genre: près de mille pages, en plus d’une certaine densité, bien construit et pensé, se nourrissant d’innombrables lectures, en même temps que d’une bonne expérience de la vie et de ses difficultés. L’auteur dit qu’il a mis huit ans à l’écrire, on le croit volontiers. Ce livre a demandé en tout cas beaucoup de travail. Mais le résultat est là: un livre magnifique.