Sans que nos médias y prêtent vraiment attention, la Pologne a proclamé ces dernières semaines une mobilisation massive(1) en vue de constituer la plus grande armée d’Europe — dans le but peut-être de devenir le prochain «proxy» américain face à la Russie après la démilitarisation de l’Ukraine, ou au moins de régler certains contentieux historiques encore ouverts. Quoi qu’il en soit, ce bellicisme n’est pas partagé par toute la population. Alexandra Klucznik-Schaller est l’antenne polonaise du Club de l’Antipresse. Elle nous raconte la censure et la persécution des opposants à la guerre dans cet État qui est désormais un fer de lance de l’UE/OTAN.
L’union du trône et de l’autel
Projetons-nous un demi-siècle en arrière: l’Église officielle aurait-elle osé alors défendre l’homosexualité et condamner sa criminalisation? Non, bien sûr. Ce n’était pas dans l’air du temps ni prescrit par l’État. Or les Églises officielles sont très sensibles à l’air du temps. Ainsi qu’aux prescriptions de l’État…