Moi je vous reproche de peindre des hommes sans ailes, sans griffes et tout petits. Vous me faites le reproche de démesure, je vous fais le reproche d’aveuglement. Je vois mieux que vous le devenir.
— Jean Giono
Moi je vous reproche de peindre des hommes sans ailes, sans griffes et tout petits. Vous me faites le reproche de démesure, je vous fais le reproche d’aveuglement. Je vois mieux que vous le devenir.
— Jean Giono
Les décrets et mesures du nouveau gouvernement américain sont spectaculaires et souvent choquants. Dans cet arsenal brinquebalant, la théorie monétaire exposée par le conseiller économique en chef de la Maison-Blanche à l’appui de la taxation du monde entier constitue, selon Arnaud Bertrand, un projet d’extorsion comme l’histoire humaine en a rarement vu.
L’imprévisible président turc a-t-il commis la perfidie de trop en aidant au renversement d’Assad en Syrie par les djihadistes? Alexandre Douguine le croit, et il l’argumente au travers d’une très pénétrante synthèse de la situation.
Notre lectrice Laetitia Brook a décidé de quitter l’Europe pour Bali où elle vit avec mari et enfants. A l’occasion du Nouvel An traditionnel, elle nous a envoyé un récit habité et chatoyant des coutumes encore vivantes de cette île paradisiaque.
Pour expliquer les bruits de bottes actuels en Europe occidentale, on évoque volontiers, afin de les banaliser, le précédent de la guerre froide, qui s’est achevé en 1989 avec la chute du mur de Berlin. En réalité, la comparaison ne mène pas très loin. On peut la tenter, mais ce sont surtout alors les différences qui retiennent l’attention.
Quand les institutions internationales et les Etats s’emploient à normaliser la pédophilie, les parents restent leur dernier recours. Encore faut-il qu’ils sachent à quoi ils ont affaire. Le livre d’Ariane Bilheran et Régis Brunod nous donne des armes pour reconnaître et combattre ces abus généralisés.
Les peuples européens sont à l’heure actuelle doublement colonisés: par une migration incontrôlée, d’une part, mais d’autre part aussi par leurs propres dirigeants qui les méprisent et les traitent comme les anciens colons européens traitaient autrefois le reste du monde. Cette deuxième colonisation est au moins aussi importante de la première. Et en plus elle l’explique.
Nous avons désormais un bel ennemi extérieur, effrayant à souhait, et tellement bien venu pour resserrer nos rangs et faire taire les grincheux. Mais ce n’est pas le seul dans la palette des épouvantails utiles. De loin pas! On ne peut plus tourner le bouton de la radio sans tomber sur quelqu’un vous parlant de la «menace russe». Personne ne se demande si cette menace existe réellement: ce point est considéré comme acquis et n’est donc jamais examiné en lui-même. Certes, les gens ne sont pas toujours d’accord entre eux. Certains voudraient envoyer des troupes en Ukraine, d’autres non. D’autres encore parlent d’«économie de guerre»: où trouver l’argent? Mais il y a une ligne rouge que personne ne franchit jamais: celle, effectivement, qu’on franchirait si l’on disait que la «menace russe» n’existe pas, sinon dans la tête de ceux qui en parlent: en d’autres termes que c’est un pur produit de […]
Tout compte fait, lorsqu’on se penche sur les pratiques et les intentions du façonnement scientifique de l’âme humaine, on finit par retomber sur des «sciences» qu’on n’appelait pas «occultes» sans raison.
Il est à nos portes! Il menace nos familles, nos biens, notre argent, il veut tout nous prendre… Qui? L’État? Non, bien sûr: l’ennemi extérieur. Vous ne le pensez pas? C’est que vous travaillez pour lui!
La démocratie moderne nécessite, pour être gouvernable, l’assentiment des populations. Mais elle n’est pas très regardante sur la manière dont cet assentiment est obtenu, voire… arraché!
Depuis la fin de la IIe Guerre mondiale, les Européens se sont exercés au suivisme. Ils n’ont même su faire que ça. Et voici qu’ils en récoltent les fruits: quand le gourou se retire, le disciple s’effondre…
L’ingénierie sociale moderne n’est pas, comme on a pu le croire, une «spécialité» des régimes totalitaires. Elle est plutôt le fruit de recherches menées dans le monde dit «libre». Des recherches si efficaces qu’aucun pouvoir sérieux, depuis, n’a pu s’en passer.