Moi je vous reproche de peindre des hommes sans ailes, sans griffes et tout petits. Vous me faites le reproche de démesure, je vous fais le reproche d’aveuglement. Je vois mieux que vous le devenir.
— Jean Giono
Moi je vous reproche de peindre des hommes sans ailes, sans griffes et tout petits. Vous me faites le reproche de démesure, je vous fais le reproche d’aveuglement. Je vois mieux que vous le devenir.
— Jean Giono
En submergeant le Japon, la Modernité a secoué un antique édifice de règles et de traditions. Pour le meilleur ou pour le pire? Le roman de Mishima laisse la question délicatement et douloureusement ouverte.
Ma dernière visite dans la capitale allemande remonte à presque vingt ans. Ce n’était déjà plus — de loin — le Berlin de la Guerre froide, mais les cicatrices laissées par le XXe siècle étaient encore à vif. L’ombre du Führer planait lourdement sur la ville, reflétée par l’effort même, appuyé et balourd, que déployait l’Allemagne pour occulter son passage. Qu’en est-il aujourd’hui, à la veille des célébrations marquant les quatre-vingts ans de la libération? Et qu’a-t-on, véritablement, libéré?
Très peu médiatisés, l’arrestation, le procès et la condamnation du Dr Reiner Fuellmich constituent l’un des plus grands scandales judiciaires de ce temps. L’ampleur de l’iniquité est proportionnelle à la peur qu’inspirent les enquêtes de cet homme. Le verdict concernant la condamnation du Dr Reiner Fuellmich a été rendu par le tribunal régional de Göttingen en date du 25 avril 2025: trois ans et neuf mois de prison, incluant la préventive. Il lui reste ainsi à purger deux ans et huit mois de prison. Un témoin gênant Rappelons au préalable qui est Reiner Fuellmich. Avocat international célèbre aux barreaux allemand et californien, il s’était fait remarquer par ses victoires dans les luttes anticorruption contre des multinationales, telles Deutsche Bank, Volkswagen, Kuehne+Nagel. Mais sa notoriété provient de ses fortes prises de position lors de la «pandémie politique» du Covid, avec l’instauration d’un Comité d’Enquête Corona, puis l’organisation internationale du Grand Jury. […]
Les Européens se retrouvent pris en tenailles entre deux «ennemis», l’américain et le russe. À partir de là, quelles options s’offrent à eux? Et laquelle vont-ils choisir?
Qu’enseigne-t-on vraiment dans les écoles de journalisme françaises? Les règles et savoirs d’un métier ou les dogmes d’une religion? Xavier Eman a fait le tour d’un «vaste système de formatage idéologique, d’endogamie sociale et de cooptation politique».
Les décrets et mesures du nouveau gouvernement américain sont spectaculaires et souvent choquants. Dans cet arsenal brinquebalant, la théorie monétaire exposée par le conseiller économique en chef de la Maison-Blanche à l’appui de la taxation du monde entier constitue, selon Arnaud Bertrand, un projet d’extorsion comme l’histoire humaine en a rarement vu.
L’imprévisible président turc a-t-il commis la perfidie de trop en aidant au renversement d’Assad en Syrie par les djihadistes? Alexandre Douguine le croit, et il l’argumente au travers d’une très pénétrante synthèse de la situation.
Notre lectrice Laetitia Brook a décidé de quitter l’Europe pour Bali où elle vit avec mari et enfants. A l’occasion du Nouvel An traditionnel, elle nous a envoyé un récit habité et chatoyant des coutumes encore vivantes de cette île paradisiaque.
Quand les institutions internationales et les Etats s’emploient à normaliser la pédophilie, les parents restent leur dernier recours. Encore faut-il qu’ils sachent à quoi ils ont affaire. Le livre d’Ariane Bilheran et Régis Brunod nous donne des armes pour reconnaître et combattre ces abus généralisés.
Pour expliquer les bruits de bottes actuels en Europe occidentale, on évoque volontiers, afin de les banaliser, le précédent de la guerre froide, qui s’est achevé en 1989 avec la chute du mur de Berlin. En réalité, la comparaison ne mène pas très loin. On peut la tenter, mais ce sont surtout alors les différences qui retiennent l’attention.
Les peuples européens sont à l’heure actuelle doublement colonisés: par une migration incontrôlée, d’une part, mais d’autre part aussi par leurs propres dirigeants qui les méprisent et les traitent comme les anciens colons européens traitaient autrefois le reste du monde. Cette deuxième colonisation est au moins aussi importante de la première. Et en plus elle l’explique.
Nous avons désormais un bel ennemi extérieur, effrayant à souhait, et tellement bien venu pour resserrer nos rangs et faire taire les grincheux. Mais ce n’est pas le seul dans la palette des épouvantails utiles. De loin pas! On ne peut plus tourner le bouton de la radio sans tomber sur quelqu’un vous parlant de la «menace russe». Personne ne se demande si cette menace existe réellement: ce point est considéré comme acquis et n’est donc jamais examiné en lui-même. Certes, les gens ne sont pas toujours d’accord entre eux. Certains voudraient envoyer des troupes en Ukraine, d’autres non. D’autres encore parlent d’«économie de guerre»: où trouver l’argent? Mais il y a une ligne rouge que personne ne franchit jamais: celle, effectivement, qu’on franchirait si l’on disait que la «menace russe» n’existe pas, sinon dans la tête de ceux qui en parlent: en d’autres termes que c’est un pur produit de […]