La France avait commencé par livrer en Ukraine quelques armes antichars, elle a fini par envoyer des missiles de croisière et promettre des troupes que l’Ukraine n’a même pas réclamées. Le chef de l’armée britannique rempile comme conseiller militaire à Kiev. L’Allemagne avec ses généraux comploteurs planifie la destruction de cibles civiles russes. En un mot: les Européens s’emploient à provoquer une guerre qu’ils n’ont pas les moyens de mener. D’où leur vient cette passion suicidaire?
In memoriam: neutralité suisse (1815-2022)
Merci, mais je préfère m’abstenir: telle fut, deux siècles durant, la devise de la Suisse dans l’arène internationale. Son statut de neutralité en faisait un havre de paix et une plateforme de dialogue au cœur de l’Europe, avec tous les avantages que cela suppose. Mais, soudain, voilà que la Confédération helvétique se débarrasse de ce qui constituait l’armure même de sa prospérité. Dans l’effervescence d’un monde en pleine réorganisation, estime Oskar Freysinger, la Suisse gâche une chance historique en s’alignant sur un camp devenu minoritaire.