Auparavant, les gens savaient peu, mais comprenaient beaucoup, puis les gens ont commencé à en savoir plus et à comprendre moins, maintenant les gens en savent beaucoup et ne comprennent rien du tout.
— Archimandrite Jean (Krestiankine)
Auparavant, les gens savaient peu, mais comprenaient beaucoup, puis les gens ont commencé à en savoir plus et à comprendre moins, maintenant les gens en savent beaucoup et ne comprennent rien du tout.
— Archimandrite Jean (Krestiankine)
Pour avoir rappelé une évidence biologique, un humble réparateur d’instruments de musique finit au trou. Cela ne se passe pas dans l’URSS du temps de Soljenitsyne, mais dans l’Helvétie du XXIe siècle. Après le cas Soral, l’affaire Brünisholz confirme l’instauration d’une «variante alpine du soviétisme». Dont les conséquences pour l’édifice juridique sont cataclysmiques.
Tel est le paradoxe que soulève ce livre: à l’ère de la supra-rationalité mathématique des algorithmes et des machines, où est le refuge de la conscience?
Le carnaval des squelettes d’automne. Un tatouage aperçu aux bains. Un immense drapeau européen déroulé à Belgrade. Un personnage douteux reçu à Moscou. Des phénomènes apparemment sans aucun lien entre eux et qui pourtant désignent un même horizon que l’âme pressent mais que la raison se refuse à contempler.
Dans le dernier numéro de l’Antipresse (AP515), nous avons inséré un canular bibliographique suggéré par une IA. Il est passé comme une lettre à la poste. Cela donne à imaginer l’ampleur des fumisteries disséminées dans les publications «sérieuses» et déjà recyclées comme «sources vérifiées» par ces mêmes robots-perroquets…
Une guerre frontale en Europe aujourd’hui signifierait la destruction du continent et peut-être même de l’humanité. On ne peut pas imaginer que nos dirigeants n’en soient pas conscients. Si, par conséquent, ils parlent de guerre, ce ne peut être que pour la conjurer. Ou bien un effet d’ironie…
A mesure que les années passent, «nos actes nous suivent», notre vie passée nous revisite et nous hante, et ce d’autant plus que nous ne pouvons plus rien y changer. Y a-t-il un remède à cette impuissance?
O miracle! Les Suisses viennent de supprimer un impôt bizarre et révoltant. Mais dans la foulée, ils ont peut-être aussi «jeté le bébé avec l’eau du bain». Entre protection et spoliation, il existe un éternel mouvement de balancier. Comment éviter le déséquilibre?
Les Suisses n’ont jamais rampé aux pieds de Hitler comme ils le font aujourd’hui aux pieds des Américains. En plus, cela risque d’être contre-productif.
La Pologne est l’un des États les plus belliqueux du bloc occidental face à la Russie. On a pu croire que l’élection de Karol Nawrocki cet été conduirait à une attitude plus équilibrée et plus rationnelle, mais tel ne fut pas le cas. Or, les Polonais sont loin de partager, tous, la russophobie «structurelle» du pouvoir politique. Les analyses nuancées d’un Mateusz Piskorski en sont un exemple.
J’ai assisté le 17 septembre 2025 au concert le plus étrange et le plus émouvant de ma vie.
Les tribus primitives croient qu’à force d’invoquer la pluie, elle finit par tomber. Mais qu’arrive-t-il lorsqu’on invoque sans cesse la guerre, qu’on dit ne pas vouloir, mais qu’on veut en fait très fort (mais sans le crier trop haut)?
Vous voulez acheter, signer, accéder partout et tout de suite? Alors, vous déléguez à une infrastructure le soin d’établir la preuve de qui vous êtes. Côté face, vous vous démultipliez; côté pile, l’infrastructure vous tient par le service même qu’elle vous rend.