Il y a une sorte de tristesse qui vient du fait d’en savoir trop, de voir le monde tel qu’il est vraiment. C’est la tristesse de comprendre que la vie n’est pas une grande aventure, mais une série de petits moments insignifiants, que l’amour n’est pas un conte de fées, mais une émotion fragile et éphémère, que le bonheur n’est pas un état permanent, mais un aperçu rare et fugace de quelque chose que nous ne pourrons jamais capturer. Et dans cette prise de conscience, il y a une profonde solitude, un sentiment d’être coupé du monde, des autres personnes, de soi-même. — Virginia Woolf. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Le grand bouleversement de la modernité
Notre article sur l’«éternité de l’Occident» (AP463) a suscité une réaction de notre ami et correspondant Guy Mettan alors qu’il entreprenait une tournée dans ce «monde extérieur» qui se rassemble autour du BRICS. Ses observations font certainement réfléchir et nous poussent à explorer encore davantage ce sujet capital de notre époque: notre devenir d’Européens sur une planète qui, pour la première fois depuis des siècles, peut se permettre de nous ignorer…