Il y a une sorte de tristesse qui vient du fait d’en savoir trop, de voir le monde tel qu’il est vraiment. C’est la tristesse de comprendre que la vie n’est pas une grande aventure, mais une série de petits moments insignifiants, que l’amour n’est pas un conte de fées, mais une émotion fragile et éphémère, que le bonheur n’est pas un état permanent, mais un aperçu rare et fugace de quelque chose que nous ne pourrons jamais capturer. Et dans cette prise de conscience, il y a une profonde solitude, un sentiment d’être coupé du monde, des autres personnes, de soi-même. — Virginia Woolf. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Amiel, le temps retrouvé
Le discret professeur genevois est l’auteur, peut-être, du plus imposant Journal intime jamais publié. Quoique très personnel, il offre également un témoignage irremplaçable sur la bascule des temps. En sa compagnie, nous arpentons les dernières aires de calme et de silence avant le déferlement de la Modernité sur nos villes.