Genève est le siège des organisations internationales œuvrant à l’établissement d’un pouvoir mondial totalitaire et dont l’idéologie n’est pas cachée. Est-ce un hasard si cette ville fut aussi, comme l’a noté Stefan Zweig, le théâtre d’une première tentative d’uniformisation absolue, au nom d’une idée, de tout un peuple? Y aurait-il des parallèles transhistoriques et transidéologiques à tracer?
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.