Genève est le siège des organisations internationales œuvrant à l’établissement d’un pouvoir mondial totalitaire et dont l’idéologie n’est pas cachée. Est-ce un hasard si cette ville fut aussi, comme l’a noté Stefan Zweig, le théâtre d’une première tentative d’uniformisation absolue, au nom d’une idée, de tout un peuple? Y aurait-il des parallèles transhistoriques et transidéologiques à tracer?
Qui est l’ennemi prioritaire?
On ne peut pas aujourd’hui «penser la guerre» (Raymond Aron) sans remonter à Clausewitz. Sauf que Clausewitz est surtout aujourd’hui un point de comparaison. En deux cents ans, le phénomène guerre s’est beaucoup transformé, de même que (plus important encore) notre propre approche du phénomène.