«Il cultiva un style élégant et sobre en évitant les inepties raffinées des sentences et « la saveur rance des termes abscons », selon ses propres termes ; il s’attacha principalement à exprimer sa pensée le plus clairement possible. (…) Il accabla d’un égal mépris les écrivains musqués et les archaïsants, qui avaient à ses yeux des défauts contraires, et parfois il les attaquait, en particulier son cher Mécène, dont il dénigre à chaque occasion « les frisures parfumées », selon sa propre expression, et dont il se moque par des imitations parodiques. Mais il n’épargne pas non plus Tibère, qui était parfois à l’affût de termes surannés et abscons. Quant à Marc Antoine, il lui reproche d’être un détraqué qui écrivait plutôt pour éblouir les gens que pour être compris d’eux.» — Suétone, Vie d’Auguste, nouvelle trad de Guillaume Flamerie de Lachapelle. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en […]
Embrasement, effondrement et capital guerrier (1/2)
Quelques notions utiles pour comprendre la rupture en cours, ou comment notre civilisation épuisée pourrait bien être en train d’accomplir un tour complet sur elle-même.