Démocratie
Occident sans frontières
Quand on fait semblant d’avoir des frontières, et qu’en même temps on ordonne à sa police de ne pas les défendre, d’autres finissent par s’en charger pour nous. Au point où en sont les choses, la police marocaine viendra-t-elle faire le travail que ne fait pas Frontex?
Ukraine: le docteur Folamour et ses valeurs
Malgré l’échec suicidaire de leurs sanctions et de leur guerre par procuration en Ukraine, les Occidentaux s’entêtent à vouloir mater la Russie. La défense de leurs «valeurs» semble bien mériter une guerre nucléaire. Mais ces «valeurs», sont-ils bien placés pour en parler?
L’échelle de la répression
L’info fonctionne à jet continu, et donc, le plus souvent, entre par une oreille et sort par l’autre. On a ainsi l’impression que le temps s’accélère. En fait le temps reste le même, ce qui change, c’est ce qu’il y a l’intérieur: de plus en plus d’infos, justement. Ensuite viennent les commentaires, et les commentaires sur les commentaires, etc. En fait rien ne se passe. Ce n’est même pas que ce qu’on raconte soit faux (encore, comme on le sait, que cela arrive assez souvent), mais tout simplement que cela n’a aucune importance. C’est comme si cela n’était pas arrivé.
Groupe témoin
Face au déferlement de la bêtise totalitaire, les remparts de la raison ne se trouveront ni dans les partis, ni dans les groupes, ni dans les mouvements, ni dans les programmes. Ils se trouveront dans l’éclosion individuelle, solitaire et impérieuse du sens de la vérité. L’affaire qui suit en est un indice.
De l’ineptocratie
Le gouvernement des ineptes et des corrompus est-il efficace? Non. Est-il moral? Non. Est-il démocratique? Avant de répondre à cette question, il est prudent de nous interroger: mais que demande le peuple?
La démocratie comme réalité
Quand nos apparatchiks se drapent dans «nos valeurs», de quoi parlent-ils exactement? Du fondement réel de notre vie et de la leur, ou d’un ensemble de slogans à usage purement rhétorique? La question est importante. Elle touche au fondement même de leur légitimité.
Les crises, à quoi ça sert?
L’État n’est pas toujours franc avec ses administrés. On pourrait presque dire que dans les affaires vraiment sérieuses, il ne l’est pas du tout. Il n’est pas interdit de penser que ce qu’il dit est moins important que ce qu’il ne dit pas. Les crises, quelles qu’elles soient, sont toujours l’occasion pour les Etats de faire des choses qu’ils ne pourraient pas faire autrement (ou ne faire que difficilement). Les crises, mais aussi n’importe quel événement sortant quelque peu de l’ordinaire. Quand le Tour de France fait par exemple étape dans une ville suisse, la police en prend prétexte pour la quadriller et tester ainsi sa capacité à maîtriser les mouvements de foule, voire simplement les allées et venues d’un quartier à l’autre. C’est un exercice de maintien de l’ordre, mais en grandeur nature. C’est difficile à mettre sur pied. Tout le monde se souvient également de la réunion du […]
La fraction minoritaire (La démocratie contre la liberté, 5)
Une confortable majorité suivra toujours le gouvernement dans tous ses revirements, quoi qu’il fasse. Sa boussole n’est pas réglée sur la réalité, mais sur ce que le pouvoir en dit. Mais il y a aussi une inconfortable — car pas si insignifiante — minorité. Que fera-t-elle? Tout l’enjeu est là…
Paysage médiatique suisse: un suicide par bâillement
Jusqu’à quel point peut-on assimiler les capitaines de médias à des paysans de montagne, et à quel moment cela devient-il une injure aux paysans?