Espionnage
In memoriam: Eric Denécé (1963-2025)
«Faire du renseignement, c’est vouloir être maître de son destin», affirmait Eric Denécé. Un État qui a remis son destin à d’autres n’avait peut-être plus besoin de gens comme lui. Pour ceux qui veulent encore garder les yeux ouverts, en revanche, Eric était une sentinelle et un garde-fou.
MARQUE-PAGES • La semaine du 18 au 24 mai 2025
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
John Helmer ou la géopolitique des profondeurs
Vous souvenez-vous de Sergueï Skripal, cet agent double empoisonné en Grande-Bretagne, disait-on, par les services russes? Que sont-ils devenus, lui et sa fille, depuis qu’ils ont survécu à un des poisons les plus violents qui soient? Pourquoi ne les voit-on plus? Et autres questions gênantes auxquelles seul un grand baroudeur de l’enquête en eaux troubles pouvait s’attaquer.
MARQUE-PAGES • La semaine du 22 au 28 septembre 2024
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
L’édifiante mésaventure du chevalier du Rove (2)
Le propriétaire de Telegram, à ce que l’on sait, est encore en France. L’oiseau sans nid vit désormais avec un fil à la patte. Nous ne savons toujours pas pourquoi il s’est de lui-même posé dans le piège qu’on lui tendait. Mais nous commençons à comprendre comment il pense. Les services compétents aussi, sans doute.
L’édifiante mésaventure du chevalier du Rove
Nous ne savons pas encore pourquoi la France a arrêté Pavel Dourov, ni pourquoi elle l’a remis en liberté. Mais il y a déjà bien des enseignements à tirer de cette ténébreuse affaire.
Services spéciaux, des liens indéfectibles
Il en va de «l’anarchie qui vient» comme du «terrorisme»: si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer. Même la placide Helvétie fait des efforts d’imagination dans ce sens.
Le choix de tout savoir
On ne dira bien sûr pas que les services spéciaux occidentaux se fichent complètement du terrorisme et de la lutte contre le terrorisme, à cette nuance près qu’il leur sert de prétexte pour légitimer la surveillance de masse. Ce serait très exagéré…
Les services spéciaux comme dernier recours
D’une manière générale, le régime occidental est en proie à un très grand nombre de tensions, tensions auxquelles il aurait peine à survivre si les services spéciaux n’étaient justement là pour les contenir. Se substitueraient-ils, en fin de compte, au régime lui-même?