Médias
Galice, Labévière, Raimbaud: la difficulté de contester la «story» officielle syrienne dans les médias de grand chemin
Après Alep, la tragédie de la Ghouta déclenche une avalanche de commentaires accablant les autorités syriennes. En réaction, trois personnalités qualifiées ont jugé bon de faire entendre, dans les colonnes du *Temps*, une voix différente. Mal leur en a pris : *Le Temps* refuse de publier leur point de vue argumenté, référencé. Au nom de la liberté d’expression et de l’ouverture d’esprit, nous leur offrons volontiers l’hospitalité.
Hervé Juvin: les plus grosses fake news sont les mensonges d’Etat
Hervé Juvin est un homme-orchestre. Homme d’affaires, entrepreneur, il vient de créer NATPOL DRS (Diversité, Résilience, Sûreté) et prépare un ouvrage sur *Le moment politique – Un manifeste écologique et national*, à paraître aux Editions du Rocher, avril 2018. Il est surtout l’un des essayistes les plus originaux et les plus provocants de notre temps en langue française. Avec *Le Mur de l’Ouest n’est pas tombé* ([Pierre-Guillaume de Roux](https://www.pgderoux.fr/fr/Livres-Parus/Le-Mur-de-lOuest-nest-pas-tombe/146.htm), 2015) ou *Le gouvernement du désir* ([Gallimard](http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Le-Debat/Le-gouvernement-du-desir), 2016), il s’attaque aux idéologies explicites ou cachées qui régissent les fonctionnements fondamentaux de notre vie politique, économique et sociale. Dans cette contribution exclusive, il rappelle que les *dealers* principaux de *fake news* sont ceux-là même qui, désormais, prétendent les poursuivre pénalement.
Quand les mots valaient leur pesant de plomb (2/2)
Le nouveau film de Steven Spielberg, *Pentagon Papers*, rend un hommage un peu «vintage» à l’éthique et au courage de la grande presse au temps des enfumages officiels sur la guerre du Vietnam. Par-delà le «message» adressé au pouvoir actuel (et éternel), il nous rappelle ce qu’était la vie dans un monde où la parole et la communication, tout comme la monnaie, possédaient encore une «couverture or».
Quand les mots valaient leur pesant de plomb
On pourrait s’étonner que le plus «grand public» des réalisateurs, Steven Spielberg, ait choisi en fin de carrière de tourner un film «engagé» comme *Pentagon Papers*. Son ode au courage des journalistes de jadis nous adresse, dit-on, un message pour notre temps. Oui, mais lequel?
La Suisse a-t-elle encore besoin d’un service public?
Avec le vote sur l’initiative «No Billag», le peuple suisse se prépare à dire OUI ou NON au maintien de médias de service public. Mais est-il possible de répondre à la question telle qu’elle est posée? Et que nous dit ce choix impossible sur l’état de la communauté helvétique?
Somnifères sans frontières
Deux exemples d’exploitation éthique des scoops journalistiques. Les théoriciens parleraient d’occultation «responsable».
Rien à signaler
Le public est-il devenu la Belle au bois dormant, attendant le baiser du réveil au milieu d’un château endormi? Si tel est le cas, le prince charmant qui la tirera de son sommeil ne semble pas devoir venir des médias de grand chemin.
Ukraine: des témoignages fracassants… passés sous silence
La «Georgian connexion»: peut-être un sujet de film, mais certainement pas une info.
La mauvaise chute de Tariq al-Capone (2)
Tariq Ramadan est-il «tombé comme Mossoul et Raqqa», dans un combat frontal, ou sommes-nous en train de jubiler parce qu’il s’est pris les pieds dans le tapis? Vu l’influence du personnage auprès d’une partie de la communauté musulmane et d’une certaine «claque» intellectuelle occidentale, la question n’est pas sans importance.