OTAN
Un an de guerre en Ukraine: bilan militaire et géopolitique
Le conflit ukrainien prend un visage tout différent lorsqu’on le considère dans une perspective globale et dans la profondeur des strates qu’il bouleverse: politiques, culturelles, économiques, géostratégiques… À l’approche du premier anniversaire de cette conflagration décisive, nous avons demandé à Édouard Husson, observateur attentif et rationnel, d’en tirer un premier bilan.
L’effondrement ou l’embrasement? (Wunderwaffen, 2)
Malgré le caquetage belliqueux des politiques et des journalistes, l’Occident se prépare, consciemment ou non, à l’effondrement de la forteresse Ukraine. Comment en est-on arrivé là? Qu’est-ce que cela signifiera pour nous? Prendrons-nous même la mesure de l’ampleur du désastre?
La fausse compassion ne fait qu’aggraver le mal en Ukraine
Dans cet entretien accordé à Robert Habel, l’illustre leader de la gauche allemande prend un contrepied radical de la politique de son gouvernement.
La Suisse n’existe plus!
Elle a perdu son rôle et sa place dans le monde, elle a saccagé elle-même ce qui faisait la force et la grandeur de sa politique et de sa diplomatie. La Suisse, qui incarnait depuis des siècles une tradition de recherche de la paix et de bons offices, est désormais aux abonnés absents. Depuis le début de l’intervention russe en Ukraine, le 24 février dernier, la Suisse ne brille plus que par son absence et son silence assourdissant. Aucune initiative de paix, aucune proposition de dialogue… Désormais alignée sur les États-Unis et leurs alliés européens, elle n’intéresse plus personne et ne compte plus.
Pourquoi la Russie s’est-elle enlisée en Ukraine?
Je pensais commencer le récit de mes rencontres moscovites de ce mois de novembre par un autre bout, mais les événements de ces derniers jours ont fait prestement remonter au sommet de la pile un entretien captivant sur la guerre en cours et les zones d’ombre de la stratégie russe.
SERBIE-UE • Explosion de franc-parler
Les déclarations récentes des officiels serbes montrent qu’ils en ont plus qu’assez et que le pays, qui végète depuis des années à la porte de l’Union, pourrait se diriger vers un renversement d’alliances
Une trompeuse mollesse
Vladimir Poutine l’avait proclamé, tout l’appareil d’État l’avait répété: le pont de Kertch reliant la Crimée au continent était une ligne rouge pour la Russie. Lorsque, le 8 octobre au matin, une des voies routières du pont a été défoncée par un camion piégé, mettant le feu à un train d’hydrocarbures qui passait au même moment, cette ligne rouge a été officiellement franchie.
Le grand décrochage
Cet été, je me suis rendu en Russie par la voie terrestre pour mesurer la séparation des mondes. L’Europe atlantique et l’Eurasie s’éloignent l’une de l’autre à la vitesse des constellations. Nous ne le sentons pas encore, mais notre existence en sera bouleversée de fond en comble.
Le non-Etat fripon (Transnistrie, 2)
L’existence de cette entité est une acrobatie de tous les jours. Elle a pourtant quelques arguments pour elle qui ont de quoi dissuader même les stratèges du «regime change» américains.