russie
La Voie
Ces derniers temps, j’ai multiplié les textes «de combat». Combat contre la désinformation, le conditionnement de masse, la déculturation. Combat (dans mon autre vie de conseiller en communication) contre les étiquettes grossières qu’on nous colle pour nous classer plus aisément dans les tiroirs de basse police. Et je me suis étonné de me sentir étriqué, sec et pesant. Ceci au sens propre, avec une prise de poids considérable en quelques mois seulement.
Zakhar et ses chats
Zakhar Prilepine est l’auteur le plus célèbre et le plus lu parmi les [«enragés de la jeune littérature russe»](http://www.babelio.com/livres/Slodzian-Les-enrages-de-la-jeune-litterature-russe/608049). Il a été officier dans les OMON, les troupes spéciales, dans l’épouvantable guerre de Tchétchénie. Il est membre du Parti National-Bolchevique d’Edouard Limonov. Il ne s’en cache pas, loin de là.
L’humanisme comme illusion
Si l’Europe veut survivre, elle doit réviser de fond en comble son humanisme. L’humanisme tel que nous le connaissons est une promesse impossible lancée vers l’avenir et les peuples qui la poursuivent laisseront leurs dernières forces au bord du chemin.
Ah, le rêve américain…
« Soit ils finissent par devenir soûlards, soit, pour une dizaine de roubles, ils abandonnent tout et filent en Amérique, fût-ce sans un sou, pour y “découvrir la liberté du travail dans un pays libre”… Et puis là-bas, en Amérique, un ignoble entrepreneur les exploite sauvagement, il les vole, il les rosse même, et eux, à chaque coup, ils soupirent de bonheur : “Dieu, comme ces coups sont cruels et rétrogrades chez nous, et comme ils sont nobles, agréables et libéraux ici !” » — Dostoïevski, Journal d’un écrivain, an 1873.
Gérard Conio: de l’*homo sovieticus* àl’*homo democraticus*
Il est professeur, traducteur, essayiste, grand connaisseur de la Russie soviétique et des avant-gardes du XXe siècle. Il a été le codirecteur de la grande collection des « Classiques Slaves » aux éditions L’Age d’Homme. Ces jours-ci, Gérard Conio publie un essai préfacé par Michel Onfray qui n’est pas provocateur que par son titre : [*Théologie de la Provocation*](http://www.laprocure.com/theologie-provocation-causes-enjeux-principe-totalitaire-gerard-conio/9782940523214.html) (éditions des Syrtes).
Fin de partie en Ukraine : le maquillage coule
La diffusion par [Canal Plus](http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid3357-c-special-investigation.html), le 2 février, du reportage de Paul Moreira sur la révolution ukrainienne a été un événement majeur — et extrêmement révélateur — dans le paysage audiovisuel français.