«Eh oui, la douane!»: frontières extérieures et intérieures
Quand il n’y a pas de douaniers aux frontières, vous les retrouvez dans les trains, au milieu du pays. Est-ce le monde à l’envers ou une nouvelle pédagogie?
Quand il n’y a pas de douaniers aux frontières, vous les retrouvez dans les trains, au milieu du pays. Est-ce le monde à l’envers ou une nouvelle pédagogie?
Jamais le pouvoir n’était allé aussi loin. On est même très au-delà de Big Brother. Jamais Big Brother n’aurait seulement imaginé ce qui est en train de se mettre en place.
«On pourrait aussi dire que l’Etat est aujourd’hui l’ennemi prioritaire…»
La vague d’horreur soulevée — à juste titre — par la mise à mort de George Floyd est fortement «racialisée» et monte les sociétés contre elles-mêmes. Cela nous aide à oublier cette réalité qui recouvre tout le champ de bataille: que la violence policière n’a pas de couleur!
Ce n’est pas durant les périodes ordinaires, mais bien dans les temps extraordinaires qu’on apprend à penser politiquement. Car les intentions et les actes y apparaissent dans toute leur évidence et leur nudité. Aujourd’hui comme hier.
La pandémie de ce printemps 2020 n’est pas qu’une affaire sanitaire. Elle est peut-être même davantage sociopolitique que médicale. Le virus se double d’une «erreur système» à l’échelle des pays développés qui a conduit à une gestion affolée de la crise défiant le sens commun. Dans un entretien sans masques ni gants, le Dr Jean-Pierre Spinosa livre une synthèse du problème sanitaire et esquisse une piste thérapeutique possible.
Nous reproduisons cette tribune remarquable de sérénité et de méthode du Dr John Lee, professeur de pathologie et consultant de la Santé publique britannique, qui explique comment une lecture hâtive et tendancieuse des chiffres peut entraîner des mesures politiques potentiellement plus dévastatrices que l’épidémie elle-même.
L’Etat est à nouveau très fort. Mais il s’est en même temps beaucoup transformé. Cette transformation n’est pas toujours apparente, mais les tensions croissantes au sein de nos sociétés l’éclairent d’un jour parfois assez cru. Qui prétendrait que l’Etat actuel soit encore l’Etat des citoyens?
…mais par bonheur elle dispose aussi d’un passeport français!