société
Du harcèlement et de l’usage qu’on en fait
On peut ne pas aimer certaines choses, et en même temps ne pas trop aimer la manière dont, de plus en plus, s’y prend l’État non pas pour les empêcher — il n’empêche rien —, mais pour en profiter. En profiter pour créer de nouvelles pénalités et ainsi judiciariser un peu plus encore la vie sociale (comme si elle ne l’était pas déjà assez).
Que faire ou ne pas faire?
Quand une ancienne démocratie en vient à ressembler de plus en plus à une dictature (en fait, à en devenir une authentique, même si ce n’est pas encore officiel), forcément une question se pose: quelle forme peut encore prendre l’opposition? Que faire ou ne pas faire?
Vraie et fausse transparence
La rhétorique de la transparence s’articule à une vision très pessimiste de l’être humain.
Société civile contre démocratie
A y regarder de près, la «société civile» est un bien étrange vocable. Au sens propre, elle est «l’association des citoyens». N’est-ce pas ce que le sens commun désigne du simple mot de «société» ?
Le cœur du système
Peut-on parler du «Système»? Le mot recouvre-t-il une réalité quelconque? En général, ceux qui nient son existence se trouvent justement être ses serviteurs les plus choyés.
Qui a (vraiment) tué la presse papier?
Qui a assassiné «L’Hebdo»? Qu’est-ce qu’on a oublié d’examiner durant l’autopsie? N’aurions-nous pas affaire à un tueur en série? Et autres mystères cachés dans les abattoirs de la presse…
lire plusLe pari bénédictin
Le monde globalisé qui est le nôtre nous confronte, de plus en plus, à des questions de simple survie personnelle: comment conserver son emploi ou en retrouver un si on l’a perdu, vais-je bientôt me retrouver à la rue? Et les enfants: que vont devenir les enfants? Ces questions-là sont devenues obsédantes, elles occultent toutes les autres.
RBI : vers une Suisse sociale de cœur et libérale de raison ?
Le 5 juin prochain, les citoyens suisses se prononceront pour ou contre un *revenu de base inconditionnel* ou RBI.
La classe la plus protégée de l’histoire
« Les hommes politiques sont évidemment une classe artificiellement privilégiée et protégée; plus privilégiée et plus protégée que n’importe quelle aristocratie du passé. Un aristocrate se voyait quelquefois raccourci d’une tête par le bourreau sur ordre de l’autorité publique. Un gentilhomme se faisait parfois transpercer le corps par un autre gentilhomme dans une affaire d’honneur privé. Du fait que notre politique ne se soucie ni d’honneur privé ni d’autorité publique, l’homme politique est probablement le premier gouvernant de l’histoire qui ne coure aucun risque du fait de gouverner. » — G. K. Chesterton, New Witness, 24 juin 1921.