États-Unis
Guerre en Ukraine: une faute stratégique de l’Occident
L’extension de l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie était une course suicide. L’iceberg était visible de très loin, pourtant l’Occident n’a pas modifié son cap d’un millimètre. Les mises en garde, pourtant, n’ont pas manqué.
Comment on a tiré l’Ours de sa tanière
Passant hier encore pour la zone la plus chaotique et la plus corrompue de l’Europe, l’Ukraine est devenue le bastion héroïque de toutes «nos» valeurs. Mais si l’on jette un coup d’œil en coulisses, ce malheureux pays apparaît comme un pion cyniquement sacrifié sur l’échiquier géopolitique par ceux-là mêmes qui s’apitoient sur son sort. Tout est dramatisé, «storyfié», canalisé vers la plus grande tragédie possible. Etrangement, le *spin doctor* de la présidence ukrainienne l’avait lui-même annoncé avec trois ans d’avance.
Guerre russo-ukrainienne: la stratégie de la sidération
Le pouvoir russe est-il «fou» ou poursuit-il des objectifs que notre vision des choses ne nous permet pas de concevoir? Et qui, au bout du compte, fera les frais de cet aveuglement?
Opération «Z», ou la fracture des mondes
Le 24 février 2022 restera une date clef, peut-être la plus importante depuis la fin de la IIe guerre mondiale. L’intervention russe en Ukraine a sidéré le monde, et pourtant on ne peut pas dire qu’elle soit inattendue. D’un certain côté, elle n’était pas seulement annoncée, mais pour ainsi dire inévitable. Il est trop tôt pour porter un jugement valable sur les événements, mais il est utile et même essentiel de noter pour l’histoire l’engrenage qui y a conduit et les circonstances qui les entourent.
Paix en Ukraine: la piste suisse
Dans l’antichambre de la Maison Blanche et jusque sur le parvis du Capitole, le chant des colombes a toujours eu de la peine à se faire entendre face à la clameur des va-t-en-guerre. Pourtant, la voix de la raison n’est pas éteinte. Elle avance même quelques idées…
Kaboul, fin de partie
La lutte contre le terrorisme ne serait-elle que la feuille de vigne de la politique extérieure des USA? Voilà une question bien naïve, car ce n’est un secret pour personne: derrière les guerres d’Afghanistan, d’Irak, de Libye et de Syrie se profilent d’énormes intérêts économiques liés aux ressources en pétrole, en gaz ou en richesses minières.
Suicide par flic interposé
On aurait pu trouver une diversion moins risquée qu’une guerre pour escamoter la sortie de scène de Coronafoirus. Ou peut-être pas. Depuis l’origine des temps modernes, le spectre de la guerre est le Monsieur Loyal de toutes les crises du capitalisme, celui qui permet d’enchaîner les numéros et de «redémarrer la machine». A chaque fois l’on jure que jamais plus et puis…
Soudain, le «faux drapeau» n’est plus une théorie du complot!
Que «nos» gouvernements puissent monter des attaques contre eux-mêmes ou leurs alliés pour faire avancer leurs plans: voilà une scandaleuse théorie du complot qui mérite d’être censurée. Quand on en accuse les Russes, en revanche, la théorie du «faux drapeau» devient soudain parfaitement acceptable. Et les médias la relaient sans une ombre d’esprit critique…
Tolstoïevsky revisité
Le problème, avec l’approche occidentale de la Russie, n’est pas tant dans le manque de volonté de comprendre que dans l’excès de volonté de ne rien savoir. Et si l’on essayait de s’ouvrir l’esprit? Si l’on mettait fin au seul vrai conflit de civilisation?