Lorsqu’il arrive qu’un être fait pour la vie spirituelle et qui s’y est déjà consacré, passe — avec armes et bagages — dans le camp opposé, dans le monde de la vie extérieure et matérielle, cela représente pour la vie de l’esprit une perturbation énorme, quelque chose d’aussi grave qu’un cataclysme géologique pour la terre. C’est un grand dommage pour l’un et l’autre des deux ordres et un désastre sans pareil pour l’individu. Mais le pire de ce qui l’attend dans cette nouvelle vie où chaque heure est un enfer à part entière, consiste en ceci: cet homme cherche à introduire dans la vie extérieure, inconsistante et absurde, les critères et la logique d’un ordre spirituel. On peut imaginer la dysharmonie infernale que représente une telle vie. L’homme plane et se morfond dans ses peines, broyé entre deux meules géantes, entre ce qui n’est plus et ce qui ne peut […]
La sauvagerie civilisée ou la guerre de 70
Flaubert avait déjà tout dit. Notre époque était déjà en germe dans la sienne. Et donc la sienne était déjà plus ou moins la nôtre. Encore faut-il savoir lire dans son époque, interpréter les signes des temps.

