Il y a une sorte de tristesse qui vient du fait d’en savoir trop, de voir le monde tel qu’il est vraiment. C’est la tristesse de comprendre que la vie n’est pas une grande aventure, mais une série de petits moments insignifiants, que l’amour n’est pas un conte de fées, mais une émotion fragile et éphémère, que le bonheur n’est pas un état permanent, mais un aperçu rare et fugace de quelque chose que nous ne pourrons jamais capturer. Et dans cette prise de conscience, il y a une profonde solitude, un sentiment d’être coupé du monde, des autres personnes, de soi-même. — Virginia Woolf. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Le poison mortel: droit à mourir ou droit à tuer?
Désormais, en France, les «médecins» seront autorisés à tuer une personne sur la simple expression orale d’un désir de mourir. Mais l’expression du désir de mourir ne fait-elle pas partie de phases de la vie? Quand on dit: «je veux mourir», cela ne veut-il pas pas dire plutôt: «ne m’abandonne pas?»