Air du temps
L’horaire des cultes
Rendre visite à ses ancêtres défunts, honorer leur mémoire, nettoyer leur tombe est l’occasion, aussi, de rentrer en soi-même. De se demander en quoi l’on croit vraiment — et s’il est même possible de vivre en ne croyant à rien. Et parfois, alors, un rayon de lumière paraît à travers les nuages.
Le féminisme, un monde parallèle
Nous parlions la semaine dernière de l’hybris, autrement dit de la démesure, qui fait que l’être humain est parfois tenté d’outrepasser certaines limites. Il résiste ou non à cette tentation, mais quand il y cède, il finit toujours un jour ou l’autre par le regretter. On le voit dans tous les domaines. Parlons un peu aujourd’hui du féminisme.
Narva, le nouveau visage de la liberté
Pour quiconque a voyagé dans les pays de l’Est avant 1989, cette «carte postale» évoquera des souvenirs précis… à ceci près que les barbelés du mur, à l’époque, pointaient dans l’autre direction. Au fil de sa tournée de l’espace eurasien, Guy Mettan met en évidence certains des paradoxes les plus cocasses de notre temps.
Le grand match de la Toussaint
Cette âpre rivalité ne date pas d’hier! Ce fut d’abord le pape Grégoire III qui déplaça la commémoration de tous les saints de l’Église au début novembre pour étouffer l’ancienne coutume celtique de Samhain. Il répondait, dit-on, aux réclamations des moines irlandais qui n’arrivaient pas à faire façon du vieux fonds païen. Et Samhain, pour des siècles, fut oublié de tout le monde à l’exception de quelques druides et sorcières…
Le grand bouleversement de la modernité
Notre article sur l’«éternité de l’Occident» (AP463) a suscité une réaction de notre ami et correspondant Guy Mettan alors qu’il entreprenait une tournée dans ce «monde extérieur» qui se rassemble autour du BRICS. Ses observations font certainement réfléchir et nous poussent à explorer encore davantage ce sujet capital de notre époque: notre devenir d’Européens sur une planète qui, pour la première fois depuis des siècles, peut se permettre de nous ignorer…
Les voies modernes de la violence
On peut tuer l’être humain avec une arme. On peut aussi l’anéantir par le harcèlement, l’iniquité, la terreur et le stress. Et puis on peut l’user comme on pirate un ordinateur: en le forçant à un redémarrage perpétuel…
Bulgarie, nouveau refuge des vieilles valeurs
Membre de l’UE et de l’OTAN, la Bulgarie n’est pas amnésique pour autant. Elle se souvient de son ancienne alliance avec la Russie. Dès lors, le pays se déchire autour d’une question historique: l’irruption de l’Armée rouge en 1944 fut-elle une libération ou une occupation?
La bienveillance médicale et les transgenres
Craignant de se voir traiter d’homophobe, voire de transphobe, un parlement suisse a adopté un article de loi interdisant les «thérapies de conversion» alors que le pays dispose déjà de tous les outils nécessaires pour lutter contre ces abus. Ce n’est pas seulement inutile. Pour notre avocat-chroniqueur, ce législateur dérive dangereusement: Depuis quand l’État est-il aussi médecin?
Le totalitarisme ordinaire et la langue performative
Confondre le mot avec l’action, c’est le signe d’une régression dans l’enfance, plus précisément dans la pensée magique. Mais lorsque cette pensée magique devient le mode de fonctionnement des adultes, et collectif en plus, nous faisons face à une société gravement malade.