Air du temps
Déglingue à l’anglaise
La reconversion «écologiquement correcte» de l’industrie automobile britannique ressemble tellement à un suicide qu’on se demande si ce n’en est pas un, par marketing interposé.
Les démons et la vie ordinaire (3/3)
Après avoir passé en revue l’iconographie démoniaque au quotidien, les passerelles entre démonisme et scientisme, nous nous intéressons dans cette dernière partie à l’usage démoniaque et pervers de la langue. Car les idoles peuvent aussi s’incarner en… mots!
Les démons et la vie ordinaire (2/3)
A quel genre littéraire appartiennent la religion du progrès, l’utopie scientiste, le rêve d’un contrôle total du devenir humain par la technologie? Fantastique ou science-fiction? Depuis le Frankenstein de Mary Shelley, le pouvoir magique de la science apparaît hanté de résonances occultes.
Questions de vocabulaire
Lorsqu’on aborde les questions migratoires, on entre dans un champ de mines où les mots eux-mêmes peuvent être piégés. C’est pourquoi il importe, avant toute chose, de définir très précisément les termes qu’on utilise. Quelquefois, cela change tout…
Ludovic Joubert, explorateur du monde d’en bas
Nous publions dès ce numéro un essai en trois parties de Ludovic Joubert sur l’intrusion, ces dernières années, des démons dans la vie quotidienne. Il nous paraît utile, en préambule, de présenter le profil du chercheur et l’esprit de son enquête.
Les démons et la vie ordinaire (1/3)
Charles Péguy écrivait «Il faut toujours dire ce que l’on voit; surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit». Oserons-nous voir ce que l’art officiel de notre époque déroule sous nos yeux?
Le cheval de Caligula
Si Ursula von der Leyen nommait son poney ministre des Affaires étrangères de l’UE, pensez-vous que quelqu’un s’y opposerait? Et que le brave animal serait moins compétent à ce poste que M. Borrell ou Mme Kaja Kallas?
L’horaire des cultes
Rendre visite à ses ancêtres défunts, honorer leur mémoire, nettoyer leur tombe est l’occasion, aussi, de rentrer en soi-même. De se demander en quoi l’on croit vraiment — et s’il est même possible de vivre en ne croyant à rien. Et parfois, alors, un rayon de lumière paraît à travers les nuages.
Le féminisme, un monde parallèle
Nous parlions la semaine dernière de l’hybris, autrement dit de la démesure, qui fait que l’être humain est parfois tenté d’outrepasser certaines limites. Il résiste ou non à cette tentation, mais quand il y cède, il finit toujours un jour ou l’autre par le regretter. On le voit dans tous les domaines. Parlons un peu aujourd’hui du féminisme.