censure
Dovlatov ou le paresseux étranglement de l’esprit
Il serait dommage que le romancier soviétique [Serguéi Dovlatov](https://fr.wikipedia.org/wiki/Sergue%C3%AF_Dovlatov) ne soit connu en Occident qu’au travers d’un [film](http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=261422.html). Celui qu’Alexei Guerman vient de lui consacrer ne s’intéresse pas à la création de Dovlatov, uniquement à sa marginalité sociale. De quoi, déjà, tracer une passerelle avec notre propre temps…
lire plusCensure, pluralisme, liberté de l’information
Les difficultés de la presse sont graves. Peut-être même sont-elles insurmontables. Mais cela ne devrait pas nous conduire à tout accepter, y compris la mise sous tutelle étatique de l’information, avec à la clé l’imposition de vérités d’État.
Monty Python est une lesbienne noire
M. Shane Allen est à la BBC ce que le camarade Jdanov était à l’URSS: le contrôleur général de la programmation et le commissaire politique en chef. A ce seul détail près que M. Shane s’occupe de comédies et de divertissements, tandis que M. Jdanov triait les vies humaines. Mais au temps de la société du spectacle, la différence est de plus en plus ténue entre ces deux domaines.
Arnaud Dotézac: Décortiquage d’une «fake law» à la française
A minuit 15, le 8 juin 2018, la fameuse loi anti-fake-news de M. Macron a fait «pschitt» dans une assemblée désertée. Ancien avocat et rédacteur en chef de *Market*, Arnaud Dotézac a suivi en continu la préparation et la discussion de cette loi «GPA» (gestation pour autrui) dont le premier *round* a fini en un retentissant fiasco.
Galice, Labévière, Raimbaud: la difficulté de contester la «story» officielle syrienne dans les médias de grand chemin
Après Alep, la tragédie de la Ghouta déclenche une avalanche de commentaires accablant les autorités syriennes. En réaction, trois personnalités qualifiées ont jugé bon de faire entendre, dans les colonnes du *Temps*, une voix différente. Mal leur en a pris : *Le Temps* refuse de publier leur point de vue argumenté, référencé. Au nom de la liberté d’expression et de l’ouverture d’esprit, nous leur offrons volontiers l’hospitalité.
Quand les mots valaient leur pesant de plomb (2/2)
Le nouveau film de Steven Spielberg, *Pentagon Papers*, rend un hommage un peu «vintage» à l’éthique et au courage de la grande presse au temps des enfumages officiels sur la guerre du Vietnam. Par-delà le «message» adressé au pouvoir actuel (et éternel), il nous rappelle ce qu’était la vie dans un monde où la parole et la communication, tout comme la monnaie, possédaient encore une «couverture or».
Jusqu’où peut-on tout cacher?
Maurras, Hylas et ses nymphes, les runes et les monts de Vénus: c’est tout le patrimoine culturel qui passe à la moulinette paranoïaque des talibans du politiquement correct.
Quand les mots valaient leur pesant de plomb
On pourrait s’étonner que le plus «grand public» des réalisateurs, Steven Spielberg, ait choisi en fin de carrière de tourner un film «engagé» comme *Pentagon Papers*. Son ode au courage des journalistes de jadis nous adresse, dit-on, un message pour notre temps. Oui, mais lequel?
Les «fake news» et l’État total
La volonté affichée du président français de lutter contre les *fake news* invite, une nouvelle fois, à s’interroger sur la situation de la liberté d’expression dans nos pays.