Christianisme
France, un meurtre délibéré
La France est morte parce qu’on l’a tuée. On l’a déshonorée, on l’a abrutie, on l’a fait dépérir en la privant de ce qui la nourrissait. Ses intellectuels et ses prêtres l’ont trahie, et l’ont livrée à des usuriers et à des technocrates qui détestent toute espèce de poésie et de vie intérieure.
«Better Call Saul», littérature à regarder
Nous recommandons d’habitude dans cette rubrique la lecture de bons livres. Mais nous n’hésitons pas non plus à vous signaler des films ou des séries lorsqu’ils se hissent à la hauteur de la bonne littérature. Ainsi cette série américaine qui nous parle de la chute et de la rédemption.
«Le malheur indifférent» de Peter Handke
Est-il tenable de convertir en exploration littéraire le suicide de sa propre mère? Handke a eu le courage de s’y essayer.
Un coin rouge
Saint-Séraphin-de-Sarov est partie en fumée, j’y venais parfois chercher le fantôme de Marina Tsvetaieva, comme je cherchais naguère dans Saint-Pétersbourg, au bord de la Neva, l’ombre haute d’Anna Akhmatova, du côté de la Prison des Chaînes. La Russie m’est venue par la littérature, et l’orthodoxie slave par les icônes et le Roublev de Tarkovski, il y a pire comme passeurs!
Comment filme-t-on la sainteté?
«Un homme de Dieu» de Yelena Popovic sera bientôt projeté dans les salles de France. Il n’est pas excessif de dire que c’est l’un des films les plus inespérés de ces dernières années. Il nous rappelle, sobrement, concrètement, que le surnaturel se cache là où on le cherche le moins: au cœur du réel.
lire plusLes églises contre le christianisme
L’Église du Christ a-t-elle été créé pour servir de supplétif aux pouvoirs de ce monde? On pourrait le penser à voir le comportement récent de ceux qui dirigent les communautés chrétiennes en Occident.
Qui est ma mère et qui sont mes frères? (Les voies de traverse, 9)
Le monde que nous avons connu s’écroule sous nos yeux. Nous sommes atomisés, abandonnés, seuls. Cette effrayante détresse a au moins un avantage: elle nous permet de recomposer librement le cercle de notre famille et de nos amis. En cette matière au moins, nous avons encore le choix.
La sagesse du corps (Les voies de traverse, 8)
Prendre du retrait par rapport à la civilisation technique suppose un corps sain doté d’une bonne immunité. A contrario, la dépendance forcée des corps vis-à-vis de la technomédecine fait de l’humain moderne un prisonnier sans même que la police s’en mêle. Ernst Jünger l’avait vu avec des décennies d’avance. Il en avait aussi tiré quelques conclusions utiles.