environnement
CLIMAT • Océanique hypocrisie
Le milliardaire suisse Ernesto Bertarelli consacre des millions à la sauvegarde des océans. Pour pouvoir mieux les polluer avec son yacht?
«L’Ours» de Michel Pastoureau
Du roi des forêts qui domine l’imaginaire et l’héraldique jusqu’à la bébête peluche de Teddy Bear, les déchéances successives de l’ours épousent la pente de notre civilisation. Le livre de Michel Pastoureau se lit comme un baroud d’honneur.
Serbie: une rivière rouge pour votre mobilité verte
On n’en parle guère en Occident, mais la Serbie est agitée depuis des mois par une révolte populaire dont l’enjeu est l’environnement du pays et la cause… «notre» passage à la mobilité dite «propre». Et, au-delà, la guerre des provocations et des coups tordus qui s’échangent entre la Russie et l’OTAN.
«Walden» de Thoreau
En décrivant sa vie dans une humble cabane au fond des bois, l’Américain Henry David Thoreau a initié un réexamen profond de la vie dans la civilisation industrielle. Son ouvrage est un compagnon spirituel doublé d’un manuel de survie.
«Entre chien et loup» de Franz Weber
Reconnaissant envers l’Eternel pour la beauté infinie de la Création, Franz Weber, digne et humble, le dit et l’écrit: «Je suis à genoux devant toi.» Il proclame ainsi un respect absolu pour l’ensemble du vivant.
Dmitry Orlov: «Les adorateurs du Diable n’ont pas d’avenir»
Ingénieur russe ayant vécu la plus grande partie de sa vie aux États-Unis, Dmitry Orlov est l’un des fondateurs de la «collapsologie». Il dépeint la société industrielle en phase terminale avec un humour noir irrésistible et une lucidité énervante. Orlov est retourné en Russie, d’où il nous a envoyé quelques appréciations lapidaires sur la situation actuelle.
D’où viennent les choses?
Nous sentons les premiers effets d’une inflation dévastatrice. En même temps, et de partout, nous entendons au nom du climat des appels à la restriction énergétique, appels qui se traduisent par des plans de pénurie délibérés et concrets. Avant d’entrer dans cette spirale, il est bon de se rappeler comment l’abondance de matériel qui nous entoure est produite et d’où elle vient. Cette allégorie scientifique l’explique remarquablement bien.
TRIBUNE • Le climat reste hors de contrôle
Alors que la COP26 touche à sa fin, notre «désinvité» climatique nous adresse en dernière minute cette mise au point extrêmement utile, équilibrée et documentée qui reste néanmoins impubliable dans les médias de grand chemin. Même à titre d’alibi pour illustrer une hypothétique «ouverture d’esprit»…
Au bout de la rhétorique écolo-gauchiste: l’abîme
La dégradation générale de l’environnement et la culpabilité exclusive de l’homme sont présentées comme des évidences incontestables. Selon Michel de Rougemont, elles conduisent non seulement au sabordage de la pensée rationnelle, mais à une régression mentale de la société elle-même.