Géopolitique
Du rififi à l’Est
On peut voir dans ces tumultes des événements isolés, locaux, sans cause extérieure. On peut aussi y lire la tentative désespérée d’un empire en perdition de freiner une réorganisation inéluctable du monde par l’aggravation tous azimuts du chaos.
MARQUE-PAGES • La semaine du 12 au 18 mai 2024
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
Une «paix froide» comme remède à une défaite cuisante?
Tout est la faute de Vladimir Poutine, bien sûr. C’est ce que pensent ses adversaires, et même certains de ses admirateurs. En attendant, comme le chef d’État russe, malgré ses erreurs colossales, est en train de mettre l’Occident en échec, les think tanks de service moulinent en toute hâte un plan B…
MARQUE-PAGES • La semaine du 14 au 20 avril 2024
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
La Suisse saura-t-elle un jour dire non aux Américains?
La Suisse vient d’annoncer qu’elle n’adhérerait pas au traité sur l’interdiction des armes nucléaires entré en vigueur en 2021. Elle voulait, semble-t-il, initialement le faire, mais y a en fin de compte renoncé. Pourquoi?
La transversale de la terreur
Recourir à la terreur contre le terrorisme était une recette pour le désastre. Nous le voyons advenir aujourd’hui dans toute son horreur. Mais sommes-nous de simples spectateurs de ce naufrage de l’humanité et du droit, ou n’en sommes-nous pas aussi complices?
La colonisation militaire de la Suède
Alors que le drapeau suédois flotte au quartier général de l’OTAN à Bruxelles et que nombre de média et d’autorités saluent cet événement, bien peu ont relevé un autre traité que la Suède a signé avec son ami américain, faisant d’elle un protectorat. Ce qu’Olof Palme eût à tout prix voulu éviter est — peut-être — en passe d’être mis en place.
In memoriam: neutralité suisse (1815-2022)
Merci, mais je préfère m’abstenir: telle fut, deux siècles durant, la devise de la Suisse dans l’arène internationale. Son statut de neutralité en faisait un havre de paix et une plateforme de dialogue au cœur de l’Europe, avec tous les avantages que cela suppose. Mais, soudain, voilà que la Confédération helvétique se débarrasse de ce qui constituait l’armure même de sa prospérité. Dans l’effervescence d’un monde en pleine réorganisation, estime Oskar Freysinger, la Suisse gâche une chance historique en s’alignant sur un camp devenu minoritaire.
Comment nommer l’innommable?
L’évocation d’une restauration du nazisme dans les pays baltes dans un débat de la Radio suisse romande m’a valu de vives attaques dans pratiquement tous les médias suisses de langue française. Il est intéressant de se demander pourquoi.